 
	« Édouard Ely, l’un des quatre militants agressé samedi dernier à Brest, est mon compagnon. » C’est ainsi que Pierre-Yves Cadalen, député LFI de Brest, commence sa lettre ouverte, publiée sur ses réseaux vendredi 5 septembre. Il ajoute : « Les misérables petits fascistes qui s’en sont pris à eux se sont particulièreme
nt acharnés sur sa personne. »
Le député, élu en 2024, fait référence à l’agression par deux hommes cagoulés dont ont été victimes quatre militants insoumis le 30 août dernier. Les faits se sont déroulés en plein centre-ville de Brest, lors d’une collecte de fournitures scolaires organisée par la section locale de LFI.
Au cours de leur attaque, ils auraient scandé « Brest est natio », rapporte Édouard Ely sur son compte Instagram.
En évoquant son homosexualité, le député LFI souhaite « que ces minables sachent qu’il n’y a là aucun secret, et que leur violence ne s’abat pas sur un mur de silence, qui bien trop souvent entoure et a massivement enserré les vies homosexuelles ».
Dans sa longue lettre, on apprend également que lui et son compagnon ont déjà été la cible d’actes haineux : agression, tags sur les murs de la faculté de lettres et de sciences humaines de Brest et sur le local du parlementaire. (...)
