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Courrier International
Vu du Royaume-Uni. En France, le respect des animaux est désormais au programme du CP
#maltraitanceanimale #souffranceanimale #animaux #education
Article mis en ligne le 9 octobre 2024
dernière modification le 5 octobre 2024

Les écoliers français en CP auront une matière de plus cette année : le bien-être des animaux. Une loi de 2021 avait intégré la sensibilisation à la maltraitance animale aux programmes d’enseignement moral et civique de l’Éducation nationale. Après trois ans d’attente des milieux associatifs, les programmes scolaires ont enfin été mis à jour.

Liberté, égalité, responsabilité, dignité, identité… La liste des notions abordées à l’école par les enfants dès le CP était déjà bien fournie. Mais pour la rentrée 2024, “un nouveau chapitre sera étudié par les enfants de six ans : le respect des animaux”, rapporte The Times.

La question de la maltraitance animale est sujette à des tendances contradictoires en France, rappelle le journal britannique. D’un côté, les nouvelles générations ont un rapport aux animaux proche de celui “des Britanniques et des Allemands, qui se sont penchés sur la question depuis longtemps”. Et, de l’autre, on constate une “flambée des actes de cruauté et des abandons d’animaux”.

Après que les animaux se sont vu conférer le statut juridique d’êtres vivants et non plus d’objets en 2015, le Parlement français avait voté en 2021 une loi visant à lutter contre la maltraitance animale et à conforter le lien entre les animaux et les hommes, instaurant ainsi la question de l’éducation à ces thématiques.

Le journaliste du Times Adam Sage note cependant que “cette obligation a été ignorée par le ministère de l’Éducation nationale jusqu’au mois dernier, quand il a intégré cette notion aux programmes scolaires et qu’il a fourni des ressources aux enseignants sur la façon d’aborder le sujet”.

Une empathie contagieuse ?

Par ailleurs, il souligne que les informations ministérielles précisent que “les enfants doivent apprendre qu’il ne suffit pas d’être gentil avec les animaux et que certains actes bien intentionnés peuvent aussi leur faire du mal”, notamment leur donner des sucreries à manger. (...)