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La nouvelle vie d’Aristote Ndombe, nageur qui a fui la RDC après les JO de Paris
#migrants #immigration #JO2024 #RDC
Article mis en ligne le 21 mars 2025
dernière modification le 17 mars 2025

Combien sont-ils à avoir franchi le pas ? Des dizaines, peut-être plus ? De nombreux athlètes africains qui ont participé l’été dernier aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris ont choisi de ne pas rejoindre leur délégation à l’issue de la compétition et de fuir leur pays. Ils vivent aujourd’hui en France ou en Belgique, espérant obtenir le statut de réfugié. Parmi eux, Aristote Ndombe Impelenga. Ce nageur congolais, spécialiste du 50m crawl, vit aujourd’hui dans l’ouest de la France, animé d’un rêve, celui de participer aux Jeux olympiques de Los Angeles dans l’équipe des réfugiés olympiques.

(...) Problème, le dispositif d’aide aux demandeurs d’asile lui est rapidement refusé. L’athlète vit alors dans le dénuement le plus total. "Au début, raconte-t-il, je me suis retrouvé à la rue comme un SDF. Je me suis même retrouvé dans des tentes…"
Participer aux JO 2028 dans l’équipe des réfugiés

La solidarité congolaise va alors fonctionner à plein régime. Certains ressortissants établis dans la capitale bretonne lui viennent en aide, tout comme Félix Jeanmougin. Cet avocat et mandataire sportif lui permet de bénéficier finalement des conditions matérielles d’accueil, dispositif de soutien aux demandeurs d’asile. Une première victoire en guise d’espoir.

Le nageur peut désormais s’adonner à sa passion au cercle de natation Paul-Bert de Rennes, qui l’a accueilli sans sourciller. Dans ce centre moderne, les conditions d’entraînement sont tout autre qu’en RDC. (...)

"La seule personne qui me manque, c’est mon fils", confie-t-il sans vouloir s’étendre sur sa vie passée et ses années dans le Mai-Ndombe, province dont il est originaire. Son but désormais : participer aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028 avec l’équipe des réfugiés olympiques. Comme première étape, il vise l’obtention du statut de réfugié en France. Un processus long et incertain, puisque sa demande d’asile ne devrait pas être étudié avant six mois à un an.