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Israël admet avoir tiré sur des ambulances à Gaza après que les Palestiniens ont déclaré que des sauveteurs avaient disparu à Rafah
#israel #palestine #Hamas #Cisjordanie #Gaza
Article mis en ligne le 29 mars 2025

L’armée israélienne a admis avoir tiré sur des ambulances dans la bande de Gaza après les avoir identifiées comme des "véhicules suspects". Le Hamas a condamné ces tirs en les qualifiant de "crime de guerre" qui a fait au moins un mort.

L’incident s’est produit dimanche dernier dans le quartier de Tal al-Sultan, dans la ville méridionale de Rafah, près de la frontière égyptienne.

Les troupes israéliennes y ont lancé une offensive le 20 mars, deux jours après que l’armée a repris ses bombardements aériens sur Gaza, après une trêve de près de deux mois. Les attaques contre le personnel médical, les hôpitaux et les ambulances sont des crimes de guerre potentiels.

Les troupes israéliennes ont "ouvert le feu sur des véhicules du Hamas et éliminé plusieurs terroristes du Hamas", a déclaré l’armée dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse.

"Quelques minutes plus tard, d’autres véhicules ont avancé de manière suspecte vers les troupes... Les troupes ont répondu en tirant en direction des véhicules suspects, éliminant un certain nombre de terroristes du Hamas et du Jihad islamique.

L’armée n’a pas précisé si des tirs provenaient des véhicules.

Elle a ajouté qu’"après une enquête initiale, il a été déterminé que certains des véhicules suspects ... étaient des ambulances et des camions de pompiers", et a condamné ce qu’elle a affirmé être "l’utilisation répétée" par "des organisations terroristes dans la bande de Gaza d’ambulances à des fins terroristes".

Le lendemain de l’incident, l’agence de défense civile de Gaza a déclaré dans un communiqué qu’elle n’avait pas eu de nouvelles d’une équipe de six sauveteurs de Tal al-Sulta qui avait été envoyée d’urgence pour faire face aux morts et aux blessés.

Vendredi, elle a indiqué avoir retrouvé le corps du chef d’équipe et les véhicules de secours - une ambulance et un véhicule de lutte contre les incendies - et a précisé qu’un véhicule de la Société du Croissant-Rouge palestinien avait également été "réduit à un tas de ferraille".

Basem Naim, membre du bureau politique du Hamas, a accusé Israël d’avoir perpétré "un massacre délibéré et brutal contre les équipes de la protection civile et du Croissant-Rouge palestinien dans la ville de Rafah".

"L’assassinat ciblé des secouristes, qui sont protégés par le droit humanitaire international, constitue une violation flagrante des conventions de Genève et un crime de guerre", a-t-il déclaré.

Tom Fletcher, chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies, a déclaré que depuis le 18 mars, "les frappes aériennes israéliennes dans des zones densément peuplées ont tué des centaines d’enfants et d’autres civils".

"Des patients ont été tués dans leur lit d’hôpital. Des ambulances ont été prises pour cible. Les premiers intervenants ont été tués", a-t-il déclaré dans un communiqué.

"Si les principes fondamentaux du droit humanitaire sont encore valables, la communauté internationale doit agir tant qu’elle le peut pour les faire respecter.