Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré mardi avoir demandé à l’armée de créer une zone sans armes dans le sud de la Syrie, après la chute du régime de Bachar al-Assad. Par ailleurs, les rebelles islamistes syriens ont annoncé la nomination d’un de leurs responsables, Mohammad al-Bachir, pour diriger le gouvernement transitoire de la Syrie jusqu’au 1er mars. Suivez notre direct.
RÉSUMÉ
- L’armée israélienne "a détruit les principaux sites militaires en Syrie" en menant environ 250 frappes, a indiqué mardi l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
- Les rebelles islamistes syriens préparent le transfert de pouvoir après la chute de Bachar al-Assad.
- Ils comptent publier une liste des "plus hauts responsables impliqués dans des tortures contre leur peuple", a annoncé mardi leur commandant Abou Mohammed al-Joulani.
- Les secouristes syriens ont annoncé la fin des recherches à la prison de Saydnaya, sans avoir trouvé de détenus
- Le Parquet antiterroriste français s’est dit "vigilant" quant aux répercussions en France de la situation en Syrie
(ONG et rebelles)
Les rebelles syriens qui ont pris le pouvoir à Damas après avoir chassé Bachar al-Assad ont annoncé mardi s’être emparés de la ville de Deir Ezzor dans l’est du pays, une ONG affirmant que les forces kurdes présentes dans la ville s’étaient retirées.
"Nos forces se sont emparés de la totalité de la ville de Deir Ezzor", ont indiqué les rebelles dans un communiqué. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a indiqué que les forces kurdes s’étaient retirées en direction des localités environnantes, avant la prise de contrôle par des combattants arabes locaux qui ont rejoint les rangs des rebelles après leur offensive éclair lancée le 27 novembre. (...)
218 morts dans des combats entre forces pro-Ankara et pro-kurdes en trois jours (ONG) (...)
les factions soutenues par la Turquie ont lancé une offensive, à la faveur de laquelle "elles ont pu entrer à Manbij et se déployer dans sa région". L’OSDH a ajouté que les combats se poursuivaient dans la région de Raqqa.
Malgré la chute de Bachar al-Assad, le retour des exilés "n’est pas si simple"
On estime jusqu’à 8 millions le nombre de Syriens à avoir quitté leur pays depuis le début de la guerre, en 2011. Suite à la chute du régime de Bachar al-Assad, la question de leur retour se pose. L’analyse d’Alexis Dewaef, avocat et vice-président de la FIDH. (...)
Chute de Bachar al-Assad : quel impact pour l’Afrique ?
En douze jours, le château de carte syrien s’est effondré : Vladimir Poutine n’a pu que constater le renversement éclair de son allié Bachar al-Assad, un revers géopolitique et militaire pour le maître du Kremlin qui interroge sur l’avenir de la présence russe dans la région. L’analyse de Benoït Delmas, chroniqueur au Point Afrique. (...)
Le chef des rebelles syrien assure qu’il n’y aura pas d’"autre" guerre dans le pays
Le chef des rebelles syriens, Abou Mouhammad al-Jolani a assuré que le peuple syrien était "épuisé" par des années de guerre dans le pays et qu’il n’y en aurait pas d’"autre", dans un court entretien mardi à la chaîne Sky News. (...)
Le Hezbollah espère que les nouveaux dirigeants en Syrie rejettent l’"occupation israélienne" (...)
"Nous espérons voir la Syrie se stabiliser (...) et se positionner fermement contre l’occupation israélienne, tout en empêchant les ingérences étrangères dans ses affaires", a déclaré dans un communiqué le mouvement pro-iranien. (...)
RSF accuse Hayat Tahrir al-Cham (HTC) d’avoir tué six journalistes entre 2012 et 2019
RSF dénonce le fait que "différents groupes rebelles et factions armées ont également participé à la répression des reporters dans la zone qu’ils contrôlaient". Le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Cham "HTC est accusé d’en avoir tué six entre 2012 et 2019", affirme l’ONG, demandant de tenir "responsables" les auteurs de ces "crimes".
D’autres ont aussi été enlevés ou "fait "otages" ces dernières années, selon Jonathan Dagher, responsable du bureau Moyen-Orient de RSF, qui réclame "aux membres du groupe HTC" de
"libérer tous les journalistes détenus dans le pays, y compris ceux qu’ils ont fait otages". (...)
RSF demande de traduire Bachar al-Assad en justice pour le meurtre de 181 journalistes depuis 2011 (...)
Lundi, "23 journalistes étaient en prison, dix étaient disparus, dont sept étaient victimes de disparitions forcées, enlevés dans un lieu inconnu par le régime Assad. Pour la grande majorité d’entre eux, rien ne prouve à ce jour qu’ils soient encore en vie", selon l’organisation. (...)
L’armée israélienne dit avoir mené près de 480 frappes en Syrie en 48 heures (...)
Un haut responsable russe confirme qu’Assad est en Russie (interview à NBC) (...)
Interrogé sur le fait de savoir si Moscou livrerait M. Assad en vue d’un procès à la demande du peuple syrien ou de la Cour pénale internationale, le responsable russe a répondu que la Russie "n’était pas partie au traité qui établit la CPI". (...)
Syrie : Il ne faut pas "d’une justice de revanche" dit le chef des droits de l’homme de l’ONU sur France 24
Sur le plateau de France 24, Volker Türk affirme qu’une "justice de revanche n’est pas ce qu’il faut avoir" en Syrie. Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme appelle à une "justice transitionnelle" dans le pays, deux jours après la prise de Damas par les rebelles et la chute du dictateur Bachar al-Assad. Tous les acteurs ayant commis des crimes et atrocités doivent être "remis à la justice", ajoute encore Volker Türk. (...)