Des pluies torrentielles se sont abattues sur la bande de Gaza dans la matinée du mardi 25 novembre. Un déluge qui aggrave la situation des déplacés vivant dans des habitats précaires. À Meghazi, où se concentrent de nombreux réfugiés de la ville de Gaza, beaucoup n’ont pu se protéger de la pluie et sauver leurs maigres effets personnels.
Le maire de Meghazi, cité refuge des déplacés la ville de Gaza, fait le tour du camp de réfugiés en voiture, afin d’évaluer les dégâts après les pluies torrentielles qui ont touché la bande de Gaza mardi matin. « Il est actuellement nécessaire de fournir des tentes à ces familles, nous avons besoin de 1 500 tentes, alerte l’édile. Une grande partie des abris est constituée de tôles ondulées, les habitants colmatent ensuite avec des couvertures pour empêcher la pluie de s’infiltrer. »
Reham vit avec sa famille sous une bâche en plastique aménagée sommairement avec des matelas désormais détrempés. (...)
Le maire de Meghazi rappelle que sa ville accueille 10 000 déplacés depuis des semaines : une ONG émirienne lui a fourni 50 tentes ces derniers jours.