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Renault coupable après un suicide
Article mis en ligne le 20 mai 2011

La cour d’appel de Versailles, vient de reconnaître la responsabilité de Renault dans le suicide de l’un de ses ingénieurs le 20 octobre 2006. Dans son arrêt le tribunal confirme que la mort de ce salarie était bien consécutive a une « faute inexcusable » de Renault.

Cette décision pourrait faire jurisprudence et s’inscrit dans l’évolution du droit sur l’obligation de sécurité des employeurs, prive ou public. Car une faute inexcusable signifie qu’il y a un manquement de l’employeur à propos de la sécurité du salarié alors qu’il avait connaissance de cette situation.

Elle valide le jugement du tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) de Nanterre qui avait établi le 17 décembre 2009 la « faute inexcusable » du constructeur au motif qu’il « aurait dû avoir conscience du danger auquel » son salarié « était exposé dans le cadre de son activité professionnelle »

La cour d’appel de Versailles, vient de reconnaître la responsabilité de Renault dans le suicide de l’un de ses ingénieurs le 20 octobre 2006. Dans son arrêt le tribunal confirme que la mort de ce salarie était bien consécutive a une « faute inexcusable » de Renault.

Cette décision pourrait faire jurisprudence et s’inscrit dans l’évolution du droit sur l’obligation de sécurité des employeurs, prive ou public. Car une faute inexcusable signifie qu’il y a un manquement de l’employeur à propos de la sécurité du salarié alors qu’il avait connaissance de cette situation.

Elle valide le jugement du tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) de Nanterre qui avait établi le 17 décembre 2009 la « faute inexcusable » du constructeur au motif qu’il « aurait dû avoir conscience du danger auquel » son salarié « était exposé dans le cadre de son activité professionnelle » (...)

Depuis, un deuxième cas est passé devant le Tass. Le tribunal de Versailles a estimé, dans un jugement rendu mardi 9 mars 2010, que le suicide d’un ancien technicien de Renault était imputable à ses conditions de travail. La décision était loin d’être acquise, car cet homme avait mis fin à ses jours à son domicile. Elle met en exergue la responsabilité de la hiérarchie, qui n’a « pas pris la mesure » des difficultés rencontrées par le salarié, aux yeux du Tass. (...)

Renault n’est pas la seule entreprise à devoir s’expliquer devant la justice. L’inspectrice du travail en charge de l’enquête sur les suicides chez France Télécom a en effet adressé au procureur de la République un rapport nourri pour « mise en danger d’autrui et harcèlement moral du fait de méthodes de gestion de nature à porter atteinte à la santé des travailleurs ».(...)
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