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Pourquoi je soutiens la grève des salariés de Rue89
Article mis en ligne le 11 décembre 2013

Des revendications légitimes et vitales

Les revendications formulées par les salariés grévistes me semblent tout à fait élémentaires, sinon même indispensables. Rappelons-les ici :

retrait des « changements du haut de la page » (URL, “header”, “favicon”)

maintien des effectifs actuels ;

renouvellement de la confiance du groupe en Rue89 ;

réouverture de la clause de cession de janvier 2012 promettant la poursuite du développement (et non la cannibalisation) de Rue89.

Rien là qui soit de nature à écorcher un chat, ni à épouvanter les partenaires financiers d’un groupe ayant essuyé une perte lors du dernier exercice.
2/ Une réponse désolante de Claude Perdriel

Les grévistes de Rue89 ne pouvaient pourtant guère se satisfaire de la pauvre réponse donnée lundi par Claude Perdriel :

« La réaction des journalistes de Rue89 est pour moi incompréhensible… »

Doit-on préciser que c’est dans cet étonnant aveu que résulte tout le problème ? Sophie Caillat, représentante du personnel, reconnaît bien volontiers qu’il n’y a pas eu d’ingérence dans le contenu éditorial du site depuis sa reprise par le groupe Nouvel observateur… jusque-là !

Car comment ne pas appeler « changement de ligne éditoriale » (S. Caillat) une intervention autoritaire et brutale du groupe, répondant (dixit C. Perdriel) à des injonctions d’un organisme tiers (Médiamétrie), sans même que la direction de Rue89 elle-même ait été réellement consultée (si l’on en croit les propos off — retirés du in — tenus par Pierre Haski au journaliste Renaud Revel, L’Express). (...)