
🚨 SCANDALE !
Les policiers m'empêchent d'entrer dans l'Assemblée Nationale !
Ma faute ? Avoir soutenu des jeunes qui se mobilisent pour le climat, à 2 pas de l'Assemblée.
C'est une HONTE, Monsieur le préfet #DidierLallement !#DirectAN #LoiClimat pic.twitter.com/GvY3Orv8Ej— Loïc Prud'homme (@PrudhommeLoic) April 7, 2021
On atteint des sommets avec cette présidence d’@EmmanuelMacron et ce @gouvernementFR ! Où vont-ils s’arrêter ? Qu’est devenu l’état de droit dans ce pays ? C’est insensé & grave de ne même plus respecter notre Constitution & la libre circulation des parlementaires. @PrudhommeLoic https://t.co/09zdKnx5B6
— Damien CAREME 🌍 (@DamienCAREME) April 7, 2021
HONTEUX. Le préfet Lallement vient de commettre une nouvelle exaction. Ces sbires viennent d’empêcher le Député @PrudhommeLoic de se rendre à l’Assemblée Nationale au motif qu’il a soutenu des jeunes mobilisés pour le climat. Combien de temps cet homme va-t-il rester en place ?
— Thomas Portes (@Portes_Thomas) April 7, 2021
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Le député Loïc Prud’homme contrôlé après une mobilisation pour le climat
Le député insoumis de Gironde a été brièvement empêché de rejoindre l’Assemblée nationale. Il venait d’apporter son soutien à une mobilisation contre le projet de loi Climat et Résilience, discuté par les parlementaires ce mercredi après-midi. (...)
« Scandale » écrit Loïc Prud’homme sur les réseaux sociaux alors qu’il est empêché de rejoindre l’Assemblée nationale le temps d’un contrôle d’identité. Vidéo à l’appui, le député insoumis de Gironde s’insurge pour le non-respect de l’article 26 de la Constitution : « Aucun membre du Parlement ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions. »
« Les policiers m’empêchent d’entrer dans l’Assemblée Nationale ! écrit le député. Ma seule faute : avoir soutenu des jeunes qui se mobilisent pour le climat, à deux pas de l’Assemblée […]. C’est une HONTE, Monsieur le préfet Lallement ! » (...)
L’élu girondin a reçu le soutien d’un autre député, l’écologiste (ex LREM) Matthieu Orphelin, ainsi que celui de David Cormand, député européen et ancien patron d’EELV. Ce dernier rappelle que « la libre circulation des parlementaires – qui plus est dans l’exercice manifeste de leur mandat – n’est pas un privilège », mais « un des fondamentaux de notre Démocratie ».
« Le zèle de ces policiers n’est pas un abus contre un Député, c’est une agression contre notre Constitution » a-t-il commenté.
« Répression pesante »
Loïc Prud’homme avait rejoint un peu plus tôt un groupe de jeunes place Herriot à Paris, avant de se rendre à l’Assemblée nationale où est débattu le projet de loi Climat et Résilience.
« Il y a un nombre de jeunes assez important qui est venu débattre avec les parlementaires sur ce projet de loi » écrit dans un autre post le député de Gironde, s’insurgeant au passage contre la présence des forces de l’ordre :
« C’est une manifestation déclarée depuis 10 jours, ils sont là non-stop depuis plus d’une semaine et le préfet Lallement envoie les forces de l’ordre pour disperser au prétexte de “motifs sanitaires” […]. Je soutiens non seulement l’initiative des jeunes sur cette question du climat mais surtout face à la répression qui commence à être un peu pesante pour tout le monde ! »
Après avoir présenté sa carte de parlementaire, le député a pu regagner l’Assemblée nationale.