
Pour la troisième année consécutive c’est un journaliste du journal Le Monde qui est récompensé par le prix Albert Londres. Cette 82ème édition a récompensé Allan Kaval, un reporter grièvement blessé début octobre au Nagorny Karabakh, pour une série de reportages sur la Syrie, a annoncé l’association.
samedi 5 décembre, le journaliste âgé de 31 ans était toujours hospitalisé en soins de suite à Paris, deux mois après avoir été victime d’un bombardement au Haut Karabakh (ou Nagomi Karabakh), région enclave séparatiste d’Azerbaïdjan à majorité arménienne, au centre d’un conflit meurtrier cet automne.
Ce spécialiste du Moyen-Orient a particulièrement séduit le jury de par ses articles sur l’"enfer syrien", publiés en octobre 2019. Le jury a notamment apprécié "ses portraits empreints d’humanité", conjugués "avec une analyse pertinente qui aide à la compréhension", d’après le communiqué de l’association Albert Londres.
Son reportage sur "la mort lente des prisonniers djihadistes" dans le nord-est de la Syrie lui avait déjà permis en octobre de remporter le prix Bayeux des correspondants de guerre et le prix Ouest-France Jean Marin.
C’est vraiment un travail d’équipe
"C’est un immense honneur", a réagi Allan Kaval auprès de l’AFP. "Mais derrière chaque reportage il y a une dizaine de personnes qui restent dans l’anonymat et qui sont pourtant absolument essentielles, c’est vraiment un travail d’équipe", a précisé le lauréat, citant notamment la photographe Laurence Geai qui l’a accompagné en Syrie. (...)
Félicitations @allankaval pour ce prix @albert_londres l'occasion de relire l'article qu'il avait écrit sur les maraudes https://t.co/VCSU0xcuTB
— nos montagnes ne deviendront pas un cimetière (@nos_pas) December 6, 2020