
Déjà critiqué pour son indiscrétion, voire attaqué, Street View a provoqué la colère des gendarmes de la vie privée dans le monde entier lorsqu’il a été découvert en avril 2010 que ses voitures avaient enregistré des paquets de données captées sur les réseaux WiFi qu’elles croisaient. Après les avoir arrêtées et présenté ses excuses, en prétextant une erreur, Google a recommencé à faire circuler ses voitures dans les rues de France au mois d’août, malgré les remontrances de la CNIL qui avait jugé cette décision "prématurée".
"A l’issue d’une enquête au contentieux, la Cnil peut prononcer un avertissement, mais aussi imposer des sanctions financières. Ces décisions ne sont pas toujours rendues publiques", indique l’AFP.
Alex Türk, le président de la CNIL primé aux Big Brother Awards, a par ailleurs fait savoir que Facebook faisait aussi l’objet d’une enquête, pour son utilisation de données personnelles de ses membres. Mais "le dossier n’est pas encore suffisamment instruit", a-t-il prévenu. A suivre.