
Pendant 24 ans, cette femme espagnole a géré son foyer, son mari et ses enfants. Devant la justice espagnole, elle a obtenu gain de cause et une compensation financièrement pour ses années de travail.
Cette femme, mère de deux enfants et mariée sous le régime de la séparation des biens, s’est occupée, à partir de son mariage « de la maison, de la famille, avec tout ce que cela implique », reconnaît la décision judiciaire du tribunal de Vélez-Málaga, datée du 15 février. En conséquence, la justice espagnole a considéré que cette femme recevrait une « compensation de 204 624,86 euros ». (...)
Mais selon l’avocate de cette femme, cette somme ne représente que « le salaire minimum » pour la période courant de juin 1995 à décembre 2020, c’est-à-dire 24 ans et demi. L’homme qui cantonnait sa femme au foyer familial devra par ailleurs lui payer une pension alimentaire mensuelle pour leurs filles. (...)
Dans une interview mardi à la radio Cadena Ser, cette femme a affirmé que son mari « ne voulait pas qu’elle travaille à l’extérieur », même si elle l’aidait en revanche dans les salles de sport, dont il était propriétaire, en s’occupant « des relations publiques, en étant monitrice » mais sans être payée. (...)
Une fâcheuse habitude que l’on ne retrouve pas qu’en Espagne, puisque selon un sondage de l’Ifop publié le 7 avril dernier, plus de la moitié des Françaises (57 %) estiment en faire plus à la maison que leurs partenaires. (...)
En ce qui concerne les tâches domestiques et ménagères particulièrement, les Européennes sont trois quarts à en faire plus que leur compagnon, 73 % en ce qui concerne les Françaises. Par comparaison, seuls 16 % des hommes estiment faire plus de tâches que leur conjointe.