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Reflets.info
En 2012, nous reprenons le contrôle d’Internet
Article mis en ligne le 6 janvier 2012
dernière modification le 2 janvier 2012

L’année 2011 sur Internet aura été marquée par de nombreuses affaires relatives à la censure d’Internet. La mise en lumière d’une surveillance de masse des réseaux n’est que la partie visible de l’iceberg. Reflets, aux côtés de Telecomix, FHIMT et beaucoup d’autres contributeurs anonymes, de tous les pays, se sont soulevés à maintes reprises contre cette censure d’Internet. Les épisodes sont nombreux et pourraient devenir pour certains des cas d’école.

(...) Comprendre 2011, c’est avant tout, se re-pencher sur le mois de novembre 2010, période à laquelle Wikileaks sema un véritable vent de panique sur l’ensemble de la diplomatie américaine, puis mondiale, en publiant massivement des câbles diplomatiques (...)

La réaction d’Internet fut à la hauteur de l’agression dont fut victime Wikileaks. Internet s’est soulevé, de manière massive. Quand Internet se soulève massivement, c’est une forme de conscience et d’intelligence du réseau qui se met en œuvre. Cette conscience et cette intelligence ont mené dans un premier temps à la réplication du site sur plusieurs milliers de sites miroirs. Le message était clair, pour ou contre cette publication, Internet a décidé que nul gouvernement, nulle officine, n’aurait le droit de vie ou de mort sur des données diffusées sur le réseau. C’est au réseau d’en décider. Wikileaks a gagné cette bataille
(...)

La réaction d’Internet fut à la hauteur de l’agression dont fut victime Wikileaks. Internet s’est soulevé, de manière massive. Quand Internet se soulève massivement, c’est une forme de conscience et d’intelligence du réseau qui se met en œuvre. Cette conscience et cette intelligence ont mené dans un premier temps à la réplication du site sur plusieurs milliers de sites miroirs. Le message était clair, pour ou contre cette publication, Internet a décidé que nul gouvernement, nulle officine, n’aurait le droit de vie ou de mort sur des données diffusées sur le réseau. C’est au réseau d’en décider. Wikileaks a gagné cette bataille (...)

Ce soulèvement d’Internet , nous le devons à Wikileaks, nous avons un devoir de mémoire et de support de ce site qui connait aujourd’hui des problèmes d’ordre financier importants.

C’est donc assez logiquement que les premiers vœux de Reflets pour 2012 iront à Wikileaks.
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Comme les attaques sur Wikileaks ne cessaient pas, allant jusqu’à la saisie unilatérale du nom de domaine Wikileaks.org, Anonymous s’est très logiquement invité dans un débat débat certes viril, mais parfaitement proportionné aux attaques subies par Wikileaks. On peut être d’accord ou pas avec la méthode employée, des dénis de service, mais cette méthode était bien la même que les opposants à Wikileaks utilisaient pour faire taire le site.
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Anonymous a donc confirmé notre chère théorie de l’iceberg appliquée à Internet : « essayez d’enfoncer un iceberg au fond de l’océan, il y a toujours un moment où vous le prenez en pleine tronche ». (...)

Anonymous faisait ici la démonstration d’une théorie que nous soutenons sur Reflets depuis longtemps : Internet est un reflet de notre société, penser que ce qui est sur Internet reste sur Internet est une monumentale erreur. Internet est aussi, parfois un outil de contestation, mésestimer la possibilité qu’une contestation sorte d’Internet et gagne la rue, c’est s’exposer à un risque important.

Reflets adresse donc ses voeux pour 2012 à Anonymous, devenu une véritable icône de ce qu’un contre pouvoir peut être.
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un petit groupe de hackers, bien moins connu qu’Anonymous, a pris le parti de s’assurer que les opposants tunisiens, puis égyptiens, puis libyens, puis syriens… puissent continuer de diffuser de l’information. Le premier tour de force de Telecomix, et probablement le plus méconnu en raison de la complexité du challenge technique, fut l’établissement d’une connectivité Internet vers l’Égypte, par des radio amateurs. Puis, FDN et Telecomix mirent à disposition des numéros de téléphone pour permettre aux opposants égyptiens de continuer à publier textes et vidéos, ce alors que le régime égyptien a ordonné au fournisseurs d’accès Internet locaux un drop massif des routes BGP, plongeant ainsi tout l’Internet égyptien dans un blackout sans précédent. (...)

Reflets souhait une excellente année 2012 à Telecomix.

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