
Le ministère de l’intérieur fait le bilan de sa plateforme Internet-Signalement dédiée à la dénonciation des infractions sur Internet, mais semble se tromper sur les chiffres. Il annonce par ailleurs sa volonté de renforcer les partenariats privés, pour "que l’internet ne devienne pas un espace de non-droit".
Pour mieux lutter contre la cybercriminalité, le gouvernement a mis en place en janvier 2009 la plateforme d’Harmonisation, d’Analyse, de Recoupement et d’Orientation des Signalements (PHAROS), intégrée à l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC). Composée de policiers et de gendarmes, PHAROS recueille les signalements d’infractions qui lui sont notifiés par les FAI, les éditeurs de service et par les internautes eux-mêmes, via le site Internet-Signalement du gouvernement. Selon la version du projet de loi Loppsi transmis à l’Assemblée Nationale en seconde lecture, c’est l’OCLCTIC qui aura en charge d’ordonner au FAI de bloquer une liste de sites réputés à caractère pédopornographique, sans contrôle judiciaire.(...)