
10 organismes de protection animale s’associent pour instaurer par la loi la vidéosurveillance dans les abattoirs. Vous aussi, mobilisez-vous, interpellez votre député pour obtenir cette mesure indispensable.
La mesure figurait dans les recommandations formulées, en septembre, par la commission d’enquête parlementaire sur les conditions d’abattage. Créée après une énième vidéo choc tournée dans un établissement, cette commission présidée par le député Olivier Falorni a mené pendant plusieurs mois des observations et visites inopinées dans des abattoirs.
L’installation de caméras de vidéosurveillance préconisée dans les abattoirs
Le rapport d’enquête concluait à « trois avantages indiscutables » de la vidéosurveillance qui « favoriserait la prévention des actes de maltraitance, permettrait un contrôle objectif permanent et donc des sanctions plus justes et plus efficaces et, enfin, serait un outil d’aide à la formation des salariés et des responsables ». Olivier Falorni, également rapporteur de la proposition de loi, était lui-même un fervent militant de la mesure : « J’y suis favorable à titre personnel. C’est un moyen d’éviter les dérives individuelles », expliquait-il au Figaro.
La commission proposait de « rendre obligatoire l’installation de caméras dans toutes les zones des abattoirs dans lesquelles des animaux vivants sont manipulés » : à la sortie des véhicules de transport, lors de l’amenée vers l’abattage et au poste d’abattage.
Trop intrusif
Un avis que ne partagent pas les députés de la commission des Affaires économiques. Ces derniers ont choisi de supprimer « les dispositions introduisant le contrôle-vidéo des postes d’abattage » malgré l’avis du rapporteur. ... (...)