Une lueur d’espoir dans les champs : l’interdiction des pesticides néonicotinoïdes a bien des effets positifs sur les oiseaux. D’après une première étude réalisée en France — et publiée dans la revue Environmental Pollution — les populations d’oiseaux insectivores semblent se rétablir timidement après l’interdiction de certains insecticides tueurs d’abeilles.
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs se sont intéressés à l’imidaclopride — le néonicotinoïde le plus vendu en France avant son interdiction en 2018 — et ont étudié l’abondance d’oiseaux avant et après son bannissement, en se concentrant sur 57 espèces d’oiseaux insectivores, granivores et généralistes.
12 % d’oiseaux en moins sur les sites traités aux pesticides
Résultat : en 2022, quatre ans après l’interdiction, les chercheurs ont observé que la population d’oiseaux insectivores en France avait augmenté de 2 à 3 %. Parmi ceux-ci figuraient des merles, des fauvettes à tête noire et des pinsons, qui se nourrissent d’insectes à l’âge adulte et lorsqu’ils sont encore oisillons.
L’équipe a également constaté que le nombre d’oiseaux insectivores était inférieur de 12 % sur les sites traités aux pesticides par rapport aux sites où aucun néonicotinoïde n’était utilisé. En plein débat sur la loi Duplomb, cette étude vient ainsi s’ajouter à toutes celles qui ont déjà montré la responsabilité de l’agriculture intensive dans le déclin des oiseaux. (...)
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs se sont intéressés à l’imidaclopride — le néonicotinoïde le plus vendu en France avant son interdiction en 2018 — et ont étudié l’abondance d’oiseaux avant et après son bannissement, en se concentrant sur 57 espèces d’oiseaux insectivores, granivores et généralistes.
12 % d’oiseaux en moins sur les sites traités aux pesticides
Résultat : en 2022, quatre ans après l’interdiction, les chercheurs ont observé que la population d’oiseaux insectivores en France avait augmenté de 2 à 3 %. Parmi ceux-ci figuraient des merles, des fauvettes à tête noire et des pinsons, qui se nourrissent d’insectes à l’âge adulte et lorsqu’ils sont encore oisillons.
L’équipe a également constaté que le nombre d’oiseaux insectivores était inférieur de 12 % sur les sites traités aux pesticides par rapport aux sites où aucun néonicotinoïde n’était utilisé. En plein débat sur la loi Duplomb, cette étude vient ainsi s’ajouter à toutes celles qui ont déjà montré la responsabilité de l’agriculture intensive dans le déclin des oiseaux. (...)
« L’interdiction des pesticides ne suffit pas à elle seule à garantir un rétablissement immédiat de la biodiversité » (...)