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Accaparement de terres : le groupe Bolloré accepte de négocier avec les communautés locales
Article mis en ligne le 29 octobre 2014

Des paysans et villageois du Sierra-Leone, de Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Cambodge sont venus spécialement jusqu’à Paris. Pour la première fois, le groupe Bolloré et sa filiale luxembourgeoise Socfin, qui gère des plantations industrielles de palmiers à huile et d’hévéas (pour le caoutchouc) en Afrique et en Asie, ont accepté de participer à des négociations avec les communautés locales fédérées en « alliance des riverains des plantations Bolloré-Socfin ».

la houlette d’une association grenobloise, Réseaux pour l’action collective transnationale (ReAct), une réunion s’est déroulée le 24 octobre, à Paris, avec des représentants du groupe Bolloré et des communautés touchées par ces plantations.

Ces derniers dénoncent les conséquences de l’acquisition controversée des terres agricoles, en Afrique et en Asie. Ils pointent notamment du doigt des acquisitions foncières de la Socfin qu’ils considèrent comme « un accaparement aveugle des terres ne laissant aux riverains aucun espace vital », en particulier pour leurs cultures vivrières. (...)

« Nous n’avons pas obtenu tout ce que nous demandions mais la bonne nouvelle c’est que le dialogue a commencé », a déclaré Shiaka Musa Sama, du Sierra-Leone, au journal Jeune Afrique, à la sortie de la conférence. « Nous qui avons été traités en criminels, nous sommes désormais considérés comme des interlocuteurs légitimes. » Une nouvelle réunion devrait avoir lieu en février prochain.