Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
YouTube
Un monde sans fous - Entretien avec Christophe Dejours
Article mis en ligne le 5 septembre 2022

Bernard Alix • 2e Président de La Maison du travail 4 j • (linkedIn)
Il y a 4 jours
Un entretien essentiel de C. Dejours pour appréhender la centralité du travail et la nécessité de repenser l’organisation du travail qui isole les individus (ex. : évaluation individualisée) et retire toute forme de stratégie collective de défense

Mémé
il y a 5 ans
Une intervention essentielle.
En particulier, le message, à 11:24 , que ce qui se passe dans l’entreprise ne modifie que le monde du travail mais aussi ce qui se passe à l’extérieur, dans l’ensemble de la société.
"Les gens amenés à consentir à des actes que moralement ils réprouvent, le font alors à l’extérieur aussi. D’ou la dégradation du vivre ensemble dans l’ensemble de la société".

Aïe Aïe
il y a 4 ans
Ca fait du bien, un psychanalyste qui ne mâche pas ses mots sur la cause "perverse" de la dégradation des liens sociaux dans notre société, plutôt que de pointer du doigt les névroses elles-mêmes des sujets.
Des gens reviennent du travail en vomissant tant ils sont "mal" de ce qu’ils sont vécu sur place : léger (ou non) harcèlement, légère (ou non) marques de mépris, spoliation de leurs résultats, légères (ou non) mesures de punition, diffamation, ambiances de terreur, silence de la hiérarchie, lâcheté et trahison des collègues terrorisés ou d’accord de collaborer avec le noyau pervers/le pervers...
La psychanalyste Myriam Illouz, dans ses séminaires à l’UP de Caen, parle également de son intime conviction quant au fait que la majorité des suicides d’adultes et de certains cancers (notamment du sein) sont directement liés à la présence dans l’entourage d’un pervers narcissique.

Le documentaire est en replay sur vimeo :

"Un monde sans fous ?" (67mn / FRANCE 5 / 2010) Un film documentaire de Philippe Borrel (2010)

En France, la folie déborde dans les rues et dans les prisons. Faute d’avoir trouvé une prise en charge adéquate dans les services d’une psychiatrie publique en crise profonde, de moyens et de valeurs, ces malades psychotiques chroniques se retrouvent de plus en plus exclus de la société.

La réponse des pouvoirs publics s’est jusqu’ici focalisée sur des questions sécuritaires, au grand dam des professionnels, des patients et de leurs familles, qui s’alarment de voir désormais remise en cause leur conception humaniste de la psychiatrie, née il y a cinquante ans. (...)