BURE est un village de quelques dizaines d’âmes situé à la limite de deux départements : la Meuse et la Haute-Marne ; mais aussi de deux régions : la Lorraine et la Champagne-Ardenne. Ce site a été choisi par le gouvernement et les pouvoirs publics comme lieu "expérimental" pour l’implantation d’un "laboratoire de recherche" sur l’enfouissement des déchets nucléaires en couche géologique profonde.
Pour les autorités, il s’agit d’un site de recherche pour vérifier les capacités de l’argile à confiner les déchets nucléaires pendant plusieurs milliers d’années. Pour nous, la seule expérimentation qui est faite à BURE est de savoir si une population et ses élus peuvent accepter une décharge nucléaire sur leur sol. Plus que la nature du sous-sol meusien c’est la capacité de résistance des populations locales qui est mesurée à BURE. (...)
Des élus (maires, conseillers municipaux, généraux, régionaux, ...) se sont regroupés au sein d’une association pour ne pas laisser faire l’irréparable, c’est à dire l’enfouissement de déchets nucléaires...Nos statuts définissent notre action vers les élus puisque c’est par l’expression démocratique et juridique que nous comptons faire cesser ce projet...Nos assemblées générales rendent compte de notre activité chaque année. (...)
– 30/12/91 Loi Bataille qui prévoit 3 voies de recherches
– 26 NOVEMBRE 1993 VOTE DU CONSEIL GÉNÉRAL de la MEUSE À L’UNANIMITÉ pour accepter l’implantation d’un laboratoire en vue de l’enfouissement des déchets nucléaires
ORGANISATION D’UN COLLECTIF CITOYEN contre l’enfouissement des déchets radioactifs, qui organise des actions vers la population.
A la suite d’une campagne de pétition en direction des élus du département , 1300 signatures (2000 en recensant les délibérations) sont collectées , le Conseil Général a répondu par la plus grande indifférence.
Pour FAIRE RECONNAITRE LEUR LÉGITIMITÉ, les élus se constituent en Association le 23/09/95 à SAMPIGNY :
" ASSOCIATION des ELUS MEUSIENS opposés à l’implantation d’un laboratoire en vue de l’enfouissement des déchets nucléaires et favorables à un développement durable ".
La posture d’Attila, travail d’un étudiant d’origine meusienne (Ludovic FABER) , qui organise les informations proposées par I’AEM devient un véritable outil de contre-propagande face à l’ANDRA. Elle a été présentée officiellement le 13 décembre 1996 à BAR LE DUC, puis est vendue au cours des manifestations d’opposition au labo, et des assemblées dans tous les cantons meusiens.
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Ecouter : Carnets de Campagne sur France Inter : l’émission du mardi 27 septembre 2011