
Les populations avec lesquelles nous travaillons - au Bangladesh, en Éthiopie, au Niger, au Mali, aux Maldives - assistent au quotidien à la destruction de leurs conditions de vie. Beaucoup ont perdu des proches, leurs ressources, leur habitat. 2/
— François Gemenne (@Gemenne) October 15, 2022
Personnellement je passe énormément de temps hors de mon labo : je donne cours dans 4 universités, préside une ONG d’éducation au climat, j’ai écrit une pièce de théâtre, des livres de vulgarisation, je donne plein de conférences… Pour essayer de mobiliser le public. 4/
— François Gemenne (@Gemenne) October 15, 2022
Au diable les rapports du GIEC ! Le GIEC ferait mieux de jeter de la soupe s’il veut être entendu ! Au diable les conférences, les cours ! Jetez de la soupe ! Qu’importe si c’est contre-productif ? Nous passerons pour des héros dans notre communauté ! On aura passé la nuit au poste ! 6/
— François Gemenne (@Gemenne) October 15, 2022
Mes collègues au Mali et en Éthiopie sont catastrophés. Ils travaillent dans des contextes très difficiles. Si leur gouvernement les assimile à des ‘éco-terroristes’, leur travail deviendra impossible. Eux n’ont jamais vu Les Tournesols. Mais ça, ces activistes s’en fichent. 8/
— François Gemenne (@Gemenne) October 15, 2022
Agir pour le climat, c’est avant tout agir pour les autres, pas pour soi-même. Pour ces activistes privilégiées, le changement climatique va globalement bien se passer. Elles seront protégées. Pas les gens avec qui nous travaillons. Je voudrais qu’elles y pensent un peu. 10/10.
— François Gemenne (@Gemenne) October 15, 2022