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l’ Express
Des séropositifs menacés d’expulsion
Article mis en ligne le 1er octobre 2011

Malgré leur droit d’être en France pour raison médicale, des étrangers gravement malades ne parviennent plus à renouveler leur titre de séjour.

(...)" Jusque là, une personne malade pouvait rester en France si elle n’avait pas un " accès effectif " au traitement dans son pays d’origine, explique Adeline Toullier, membre d’Aides. A présent, la loi parle d’ "absence de traitement". La précision des termes est primordiale : un traitement existe dans chaque pays, même le moins développé. La question est de savoir si ce traitement est disponible en quantité suffisante, s’il n’est pas trop cher ou si un suivi médical est possible. "Pour Aides, certains médecins ARS n’hésiteraient pas à interpréter la loi " à la lettre", sans se préoccuper de l’accès réel aux soins. (...)

Pourtant, des circulaires existent pour encadrer le travail des médecins et éviter ce genre de situation. (...)

Dès lors, comment un médecin ARS peut-il décréter qu’une Camerounaise ou un Sénégalais gravement malade peut retourner dans son pays ? Aides dénonce une "inégalité géographique dans l’application de la loi". "Dans certaines régions, le Centre par exemple, des médecins ont une pratique décomplexée du refus, observe Adeline Toullier. Ils durcissent d’eux-mêmes les modalités d’accès aux soins. Ils peuvent se le permettre car il y a un manque d’instructions précises : le ministère de la santé n’a pas publié de circulaire d’application depuis la nouvelle loi. "Aucune agence régionale de santé contactée par LEXPRESS.fr n’a souhaité expliquer les avis rendus par ses médecins, notamment celle du Centre.

(...) Wikio