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Tunisie : plus de 1 000 migrants ont bénéficié d’un "retour volontaire" de l’OIM en juillet
#Tunisie #exiles #migrants #immigration #racisme #OIM
Article mis en ligne le 4 août 2025
dernière modification le 1er août 2025

Durant le mois de juillet 2025, l’Organisation internationale des migrations (OIM) en Tunisie a facilité le "retour volontaire" de 1 096 migrants. Et depuis janvier, ce sont plus de 5 000 migrants qui ont été rapatriés dans leur pays d’origine via l’agence onusienne. Cette accélération des transferts s’explique par la dégradation des conditions de vie des exilés dans le pays.

Durant la première partie de 2025, 5 336 migrants ont pu bénéficier d’un "retour volontaire" depuis la Tunisie, a indiqué l’Organisation internationale des migrations (OIM) jeudi 31 juillet. Au total, ces rapatriements de migrants ont été réalisés via 12 vols charters et 201 vols commerciaux vers 25 pays. Le dernier transfert en date, réalisé le 29 juillet, a permis à 170 migrants de regagner la Guinée.

Dans un communiqué, l’OIM a salué des "avancées significatives de son programme d’aide au retour volontaire et à la réintégration (AVRR) durant la première partie de l’année". En 2024, 7 250 migrants ont bénéficié de ce dispositif, contre un peu plus de 2 250 en 2023.

"La hausse constante des retours volontaires et de l’assistance à la réintégration reflète la confiance que les migrants placent dans l’OIM Tunisie, ainsi que la solidité de nos partenariats avec les parties prenantes nationales et internationales. Nous restons pleinement engagés à garantir que chaque retour soit sûr, digne et adapté aux besoins des migrants de retour", a déclaré Nawal Barkat, coordinatrice principale à la protection à l’OIM Tunisie.

L’agence souligne également que les migrants bénéficient d’une "assistance à la réintégration" une fois de retour dans leur pays. "Celle-ci comprend un appui socio-économique, un accompagnement psychosocial et des orientations vers des services communautaires, afin de favoriser une réintégration durable", rappelle l’organisation.

"La vie en Tunisie est devenue trop difficile" (...)

"Le délai d’un ’retour volontaire’ varie en fonction du pays de retour, la situation administrative de la personne, la composition familiale, la présence de vulnérabilités, ainsi que la disponibilité ou non de documents de voyage", signale l’organisation.

L’agence, qui disposait déjà de quatre centres d’hébergement en Tunisie, en a ouvert un cinquième en février dernier "afin de mieux répondre à la demande croissante et de garantir des soins dignes et appropriés", précise l’organisation. Mais de nombreux migrants se retrouvent tout de même à la rue et vivent dans la précarité en attendant le retour dans leur pays.