
Nous faisons face à un fléau systémique qu’il faut traiter en urgence avec des réponses systémiques : allocation autonomie pour les jeunes en formation, construction de logements, encadrement des prix des produits de premières nécessités... Dans ce contexte, le repas à 1 euro n’est pas la mesure qui permettra d’en finir avec la précarité étudiante, mais ce sera[it] une première victoire.
Comme chaque année, la rentrée universitaire est marquée par de longues files d’attente d’étudiant-es devant les banques alimentaires.
L’association Cop1 documente dans son baromètre annuel la précarité étudiante : près d’un-e étudiant-e sur trois vit avec moins de 50 euros par mois. La moitié des étudiant-es confient avoir déjà sauté un repas par manque d’argent. Plus de 1 sur 5 a recours à l’aide alimentaire, 1 sur 8 régulièrement - parfois même plusieurs fois par semaine.
La précarité étudiante impacte tous les aspects de la vie : nourriture, réussite scolaire, logement, santé physique et mentale. Et ce n’est pas « juste » une étape : dans bien des cas, elle condamne à la précarité pour toute la vie.
En février 2023, la proposition de loi instaurant le repas à 1 euro a été rejetée à une voix près. Il y a désormais une majorité à l’Assemblée nationale pour généraliser le repas à 1 euro à tous les étudiants.
☆ Scrutin populaire pour cette loi ! ☆
Pour le repas à 1 euro dans les restaurants universitaires pour tous-tes les étudiant-es !