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Greek crisis
la rage
Article mis en ligne le 2 mars 2013

Nos analystes globaux… estiment que la « crise » se propage alors comme une maladie, d’un pays à l’autre. Depuis la France, des amis et lecteurs du blog décrivent une situation qui à leurs yeux paraît de plus en plus alarmante : les nouveaux mendiants parisiens qui s’exprimeraient à la manière des cadres moyens, le parlé vrai de certaines statistiques récentes sur la criminalité qui repartirait en hausse, les appartements de certains amis franciliens qui se font cambriolés comme les nôtres ici et j’en passe. Et surtout, ce chômage, devenu incontournable. Chez nous, cela relève déjà du fait accompli, le coup est comme on dit « acquis » et « encaissé », y compris, pour ce qui est des mutations dans les représentations politiques.

« Jusqu’à présent – écrit l’hebdomadaire politique et satyrique To Pontiki (28/02) – la réaction des peuples aux petits pays de la zone euro, contre l’austérité imposée par l’Europe, l’Allemagne, la Commission, la BCI et le FMI, avec ou sans mémorandum, était jugée insignifiante. D’autant plus, que ces pays ne disposent pas les capacités suffisantes pour s’immiscer dans le destin de la zone euro, sauf s’ils se décident à devenir « ses kamikazes », mais aux conséquences alors incalculables. Il est évident que l’expression de la colère traduite par les résultats des urnes en Italie, au même titre que le rejet de l’austérité et du système politique en Italie, alors troisième économie de la zone euro et septième au monde, c’est déjà autre chose qu’une action « kamikaze ». D’où cette une première asymétrie flagrante entre la situation en Grèce et celle de l’Italie. Pourtant, certains analystes de portée mondiale, grands financiers comme on dit ou même journalistes, se sont empressés à etablir un parallélisme qui à leurs yeux s’imposerait de fait, entre le mouvement de Beppe Grillo et le parti de la Gauche radicale (Syriza) en Grèce. Or, et au-delà des résultats électoraux respectifs en Grèce et en Italie, il n’est en rien :(...)

En attendant, on peut toujours savourer le calme plat au Pirée, l’air marin à proximité du port, nous, mais d’abord nos sans abri des environs devenus quasi-invisibles, les chats et autres chiens animaux « adespotes »… ayant élu domicile devant les boutiques définitivement closes. (...)

Les cas de rage détectés ne sont plus considérés comme étant isolés, donc, on peut craindre un début d’épizootie, et surtout, la transmission de la maladie à l’homme, ce qui s’est déjà traduit sur le terrain, d’une part par l’augmentation du nombre de foyers et de cas de rage animale et d’autre part, par l’aggravation de l’impact du risque rabique sur la santé humaine. Je crois savoir par contre, que nous ne devrions pas disposer de plus de 400 doses de sérum antirabique, d’ailleurs en partie périmées, et ceci pour l’ensemble de la Grèce. (...)