
Au lendemain de leur occupation de la place de la Bastille, 130 personnes, principalement des familles mais aussi des mineurs isolés et des hommes seuls, ont été mises à l’abri par les autorités. La veille, en plein Paris, elles avaient installé un campement pour alerter sur leur situation de mal-logement.
C’est après une nuit d’errance suite au démantèlement du camp installé place de la Bastille que les autorités ont proposé une mise à l’abri à 130 personnes mercredi 7 août.
(...) Toutes les propositions ont été acceptées par les personne sur place. C’est donc "un soulagement". Les associations regrettent tout de même que cette mise à l’abri intervienne tardivement.
"On aurait pu éviter une nuit d’errance", estime Yann Manzi, fondateur de l’association d’aide aux migrants. Après avoir été évacués de la place parisienne, les sans-abri et migrants ont passé la nuit à la rue. D’abord dans un parc, ils ont ensuite dû se réfugier sur un trottoir pour être à l’abri de la pluie. (...)
Mais ce qui inquiète davantage les associations, c’est la pérennité des logements proposées : les solutions de mise à l’abri ne sont que temporaires. "La préfecture n’a pas pu nous garantir de solution pérenne pour ces personnes", regrette Yann Manzi. (...)