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Faire monter les néonazis pour affaiblir les fascistes ? la stratégie brillante du macronisme
#Macron #extremedroite #fascisme
Article mis en ligne le 2 mai 2024
dernière modification le 1er mai 2024

« Face au RN, on essaye de faire monter Marion Maréchal. On la considère, on fait des débats avec elle. » Ce sont les propos hallucinants tenus par un Ministre de Macron dans le journal Libération.

En 1988, après sa médiatisation massive, Jean-Marie Le Pen faisait 14,38% des voix. La classe politique, et le Parti Socialiste en particulier, portent une écrasante responsabilité dans cette escalade.

Le FN avait été créé le 5 octobre 1972, lors d’une réunion privée qui n’avait réuni que 70 personnes. Ce n’était qu’un obscur groupuscule composé de quelques dizaines de membres. Un parti confidentiel réunissant des néo-nazis, d’anciens collaborationnistes, des SS, des colonialistes et des criminels de guerre. Le parti fasciste n’a dû sa fulgurante ascension qu’aux trahisons répétées de la gauche qui ont écœuré le prolétariat, à sa médiatisation complaisante outrancière, et au soutien assumé d’une grande partie des milliardaires et des médias français.
Faire monter l’extrême droite pour « affaiblir » la droite, puis aujourd’hui faire monter des néo-nazis pour affaiblir des fascistes est non seulement une stratégie abjecte moralement, mais aussi criminelle, puisqu’elle ne profite qu’à l’extrême droite (...)

Lorsqu’il était président, Nicolas Sarkozy était conseillé par l’idéologue fasciste Patrick Buisson. Plus tard, le politicien d’extrême droite Paul-Marie Coûteaux rédigera les discours de Fillon. À présent, Macron ne cache plus ses liens avec Zemmour et ses références au pétainisme. Et le RN est électoralement le premier parti de France.

Et le plus fou dans tout cela ? Ceux qui choisissent de faire « monter » Reconquête sont les mêmes qui diffament à longueur de journée la gauche, qui qualifient La France Insoumise, premier mouvement d’opposition de France, d’être « anti-républicain », « antisémite » voire « terroriste », et qui répriment implacablement toutes les voix réclamant la justice sociale, la liberté et l’égalité. Le centre-gauche est désormais qualifié « d’extrémiste » alors que les héritiers de Pétain sont des interlocuteurs validés par le gouvernement. (...)