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France24
Etats-Unis : fin de 104 jours de détention pour Mahmoud Khalil
#USA #Trump #migrants #immigration #universites #expulsions #detention
Article mis en ligne le 21 juin 2025

Figure emblématique des manifestations pro-palestiniennes sur le campus de l’université Columbia, Mahmoud Khalil a été libéré dans la soirée du vendredi 20 juin, après plus de trois mois de détention. Un juge fédéral s’est opposé à la position de l’administration Trump et a ordonné sa libération. L’ancien étudiant ne sera autorisé à quitter les États-Unis que dans le cadre d’une procédure d’« auto-expulsion », et ses déplacements demeureront restreints à certains États.

Lire aussi :

 (France Info/AFP)
Aux Etats-Unis, un juge ordonne la libération de Mahmoud Khalil, figure propalestinienne de l’université Columbia

Depuis son arrestation, Mahmoud Khalil est devenu le symbole de la volonté du président américain Donald Trump de museler ce mouvement étudiant.

Un juge américain a ordonné vendredi 20 juin la libération sous certaines conditions de Mahmoud Khalil, figure des manifestations propalestiniennes sur le campus de l’université Columbia, écroué depuis plus de trois mois dans un centre de détention pour immigrants. Depuis son arrestation à New York le 8 mars, pour son rôle de porte-parole de la contestation contre la guerre à Gaza sur le campus new-yorkais, Mahmoud Khalil est devenu le symbole de la volonté du président américain Donald Trump de museler ce mouvement étudiant.

Après son interpellation par la police fédérale de l’immigration, Mahmoud Khalil, né en Syrie de parents palestiniens, titulaire d’une carte verte de résident permanent, avait été transféré à près de 2 000 kilomètres, dans un centre de détention de Louisiane, en vue de sa possible expulsion. La semaine dernière, le juge Michael Farbiarz du tribunal fédéral du New Jersey, près de New York, avait décrété que le gouvernement ne pouvait détenir Mahmoud Khalil en se basant sur les affirmations du secrétaire d’Etat Marco Rubio. Selon ce dernier, sa présence sur le sol américain avait "potentiellement des conséquences sérieuses pour la politique étrangère" américaine.

Vendredi, le juge a ordonné la libération, le jour même, de Mahmoud Khalil. Une décision fustigée par l’administration Trump, qui a accusé "le pouvoir judiciaire de miner la sécurité nationale". (...)