Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
France24
En Syrie, la dure réintégration des femmes du groupe État islamique + les forces gouvernementales à l’assaut d’un camp de jihadistes français
#Syrie #EtatIslamique #femmes
Article mis en ligne le 23 octobre 2025

À la chute de l’État islamique en 2019, plus de 40 000 hommes, femmes et enfants ont été regroupés dans le camp fermé d’al-Hol, au nord-est de la Syrie. Mêlées aux civils fuyant les combats, des familles de combattants de l’État islamique y ont été enfermées. Face aux difficultés de gestion de ce vaste camp, une politique de rapatriement à grande échelle a été mise en place.

La plupart des résidents irakiens ont regagné leur pays, tandis que les Syriens sont autorisés à partir au compte-gouttes. Certaines familles ont choisi de retourner dans la province syrienne de Deir ez-Zor. Ces femmes tentent aujourd’hui de retrouver leur place dans la Syrie d’aujourd’hui, comme le raconte Marie-Charlotte Roupie pour France 24.

Lire aussi :

En Syrie, les forces gouvernementales à l’assaut d’un camp de jihadistes français

(...) Les forces de sécurité "ont encerclé le camp et lancé une vaste opération (...) pour arrêter des Français réclamés par leur gouvernement", a affirmé le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), Rami Abdel Rahman. Les forces gouvernementales ont confirmé avoir encerclé le camp, accusant le jihadiste français Omar Omsen d’un enlèvement.

Dans un communiqué, le commandant des forces de la sécurité intérieure de la province d’Idleb (nord-ouest), le général Ghassan Bakir, a indiqué que le jihadiste français avait refusé de se livrer aux autorités et précisé qu’en conséquence les forces gouvernementales "encerclent entièrement" son camp situé proche de la frontière turque. (...)

Une "petite cinquantaine" de personnes

Les jihadistes français se font appeler "Firqat al Ghouraba" ("groupe des étrangers") et sont dirigés par Oumar Diaby, un ancien délinquant franco-sénégalais devenu prêcheur. (...)

En septembre 2016, les États-Unis avaient qualifié Oumar Diaby de "terroriste international". L’homme fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la justice française. (...)