- Israël et le Hamas parviennent à un accord de cessez-le-feu à Gaza.
- Le gouvernement israélien doit voter pour valider ou non cet accord, mais Benjamin Netanyahu accuse le Hamas de revenir sur "certains points" et menace de ne pas valider le texte.
- Le cessez-le-feu devrait entrer en vigueur dimanche 19 janvier si l’accord est validé.
- La Défense civile gazaouie annonce 20 morts dans des frappes israéliennes à Gaza mercredi, puis 7 autres jeudi matin.
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Le gouvernement israélien doit se réunir vendredi pour un vote sur l’accord de trêve avec le Hamas, a appris l’AFP jeudi soir auprès d’un responsable israélien.
Interrogé sur la tenue d’une telle réunion vendredi, ce responsable a répondu que "oui", sans préciser d’heure. Israël avait auparavant accusé le Hamas de revenir sur certains points de l’accord et un porte-parole du gouvernement avait indiqué qu’aucun vote n’aurait lieu avant d’avoir obtenu la confirmation des médiateurs (Egypte, Etats-Unis et Qatar) de l’engagement du Hamas à respecter tous les points. Le mouvement islamiste a rejeté catégoriquement ces accusations.
En Israël, des manifestations contre l’accord de cessez-le-feu (...)
Le chef des rebelles houthis du Yémen menace de poursuivre ses attaques si Israël ne respecte pas le cessez-le-feu à Gaza
Trêve ou non, les "crimes odieux" devront être punis, plaide HRW
"Bien qu’hier (mercredi), des responsables israéliens et du Hamas se soient mis d’accord sur un cessez-le-feu en plusieurs phases, les crimes odieux commis le 7 octobre 2023 et depuis ne devront pas rester impunis", a déclaré Tirana Hassan, la patronne de Human Rights Watch lors d’une conférence de presse à l’occasion de la publication du rapport annuel de l’organisation.
Dans ce document, HRW répète notamment ses accusations de crimes contre l’humanité et de "génocide" contre Israël. Cette dernière accusation concerne spécifiquement la privation d’eau des civils palestiniens de Gaza.
"Si le cessez-le-feu permet de soulager un peu les millions de déplacés à Gaza, ce ne sera pas une solution en soi", a ajouté Tirana Hassan.
"Ce qui sera nécessaire, c’est l’accès humanitaire. Et par cela, nous parlons des autorités israéliennes qui doivent autoriser l’entrée du matériel pour reconstruire les infrastructures, y compris les infrastructures liées à l’accès à l’eau et le système de santé décimé pendant le conflit, ainsi que l’aide humanitaire", a-t-elle ajouté. (...)