Israël a bombardé tôt ce matin la bande de Gaza, faisant 10 civils morts dans le sud de l’enclave, selon la Défense civile. Ces raids interviennent au lendemain de l’annonce par Israël d’une intensification de ses opérations militaires, présentée comme un "dernier avertissement" si le Hamas ne libère pas les otages. Depuis mercredi, l’armée israélienne a lancé une nouvelle opération terrestre dans le centre et le sud de la bande de Gaza. Suivez notre direct.
La situation sur le terrain : le corridor de Netzarim sous contrôle israélien (video 1’38) (...)
L’armée israélienne dit avoir intercepté un missile provenant du Yémen (...)
Les bombardements se poursuivent sur la bande de Gaza. "Au moins 10 civils ont été tués et des dizaines d’autres blessés dans des frappes aériennes israéliennes qui ont visé six maisons à l’est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, tôt jeudi matin", a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, à l’AFP. (...)
Lire aussi :
– (Le Père Peinard)
Le Parlement bruxellois dénonce un génocide et exige des mesures concrètes
Le Parlement bruxellois vient d’adopter une résolution historique : sanctions contre Israël pour ses massacres à Gaza et en Cisjordanie, qualifiés de génocidaires. Une première à l’échelle mondiale. Sous la pression des manifestations massives, la gauche bruxelloise (PTB, PS, Ecolo, Groen) passe à l’action.
Les mesures sont claires : plus d’exportations d’armes, plus de missions économiques tant que les crimes de guerre continuent, plus de subventions aux entreprises complices de la colonisation. Bruxelles demande au fédéral et à l’UE de suspendre l’accord d’association avec Israël et d’imposer des sanctions économiques et politiques.
Face à ce texte, la droite (MR, DéFI, Les Engagés, CD&V, N-VA) joue la carte de l’abstention lâche, incapable d’assumer que le droit international n’est pas une option. (...)
– (Libération)
Israël lance une « opération terrestre » à Gaza et menace de prendre « des mesures d’une envergure jamais vue »
La trêve est définitivement loin. Dans la nuit de mardi à mercredi 19 mars, Israël à une nouvelle fois bombardé massivement la bande de Gaza dans le but affiché de forcer le Hamas à libérer de nouveaux otages. En l’espace de 36 heures, au moins 436 personnes ont été tuées dans l’enclave palestinienne, selon la Défense civile et le ministère de la Santé du Hamas. Ce chiffre est largement supérieur au nombre de victimes quotidiennes rapportées lors des mois qui ont précédé le cessez-le-feu, si bien que le Comité international de la Croix-Rouge a déclaré avoir du « mal à gérer » l’afflux important de patients depuis mardi matin.
Parmi les victimes recensées ce mercredi, on trouve un employé de l’Unops, le Bureau des services des projets de l’ONU. (...)
« Profondément attristé et choqué », le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a demandé une « enquête complète ». Tsahal a démenti être à l’origine de cette frappe.
L’offensive israélienne ne se limite pas qu’à des bombardements. En milieu d’après-midi ce mercredi, Tsahal a annoncé avoir lancé des « opérations terrestres ciblées » dans le centre et le sud de Gaza. L’armée dit avoir « pris le contrôle » du couloir de Netzarim, dans le but « d’élargir la zone de sécurité et de créer une séparation partielle entre le nord et le sud ». (...)
Un « dernier avertissement »
Comme la veille, la communauté internationale a massivement condamné toute la journée cette violation du cessez-le-feu. Emmanuel Macron a déclaré que la reprise des frappes israéliennes à Gaza constituait « un retour en arrière dramatique » et qu’il n’y aurait « pas de solution militaire possible » dans le territoire palestinien. De son côté, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a dénoncé des bombardements « inacceptables » (...)
Le gouvernement israélien reste sourd à ces protestations et assure ne viser que des sites occupés par des « terroristes » ou des infrastructures militaires utilisées par le Hamas. Symbole de cet entêtement, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a adressé dans la journée un « dernier avertissement » très menaçant aux Palestiniens : « Si tous les otages israéliens ne sont pas libérés et si le Hamas n’est pas complètement sorti de Gaza, Israël prendra des mesures d’une envergure jamais vue jusqu’à présent. Nous vous conseillons de suivre le conseil du président américain : libérez les otages et débarrassez-vous du Hamas », a-t-il déclaré dans une vidéo en hébreu.