Les combats et les bombardements font rage, alors que la Maison Blanche annonce qu’un accord sur une trêve entre Israël et le Hamas pourrait être conclu dès cette semaine.
Pendant que les négociations indirectes menées sous l’égide du Qatar, des États-Unis et de l’Egypte s’intensifient, Israël multiplie les frappes contre le mouvement islamiste palestinien.
Lundi, l’armée israélienne a bombardé la ville de Gaza, dans le nord du territoire, tout au long de la journée, faisant plus de 50 morts selon les secours.
"Des écoles, des maisons et même des rassemblements" ont été visés, a affirmé à l’AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. L’armée a déclaré enquêter sur ces informations. "Il n’y a pas de place dans les hôpitaux pour accueillir les blessés", a ajouté Mahmoud Bassal. (...)
Donald Trump promet l"enfer" dans la région en cas d’échec
Le ministre israélien d’extrême droite Bezalel Smotrich s’est en revanche fermement opposé, lundi, à tout accord qui mettrait fin à la guerre.
Il a affirmé qu’il ne soutiendrait pas un "accord de reddition qui inclurait la libération d’hyper-terroristes, l’arrêt de la guerre, et la perte de ce qui a été acquis au prix de beaucoup de sang versé et de l’abandon d’un grand nombre d’otages".
Selon les commentateurs israéliens, un accord serait désormais à portée de main, notamment en raison de la décision du Premier ministre Benjamin Netanyahu d’ignorer les pressions de ses ministres d’extrême-droite, renforcée début novembre par le ralliement du parti de centre-droit de Gideon Saar. (...)
Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a récemment promis "l’enfer" à la région si les otages n’étaient pas libérés avant son retour au pouvoir. (...)