
Mr et Mme CHOLOYAN , géorgiens d’origine yézide, sont arrivés en février 2013 pour faire une demande d’asile qui leur est refusée. En effet, ayant été contrôlés en Pologne avant de venir en France, cette famille doit déposer sa demande d’asile en Pologne. Ils sont assignés à résidence depuis le 18 octobre et doivent pointer au commissariat quatre fois par semaine, ce qui se révèle être une mesure encore plus inacceptable dans le cas de cette famille.
A son arrivée en France, en février 2013, Mme a donné naissance à un petit garçon Alexander âgé de 8 mois et est actuellement dans son sixième mois de grossesse.
Une réadmission en Pologne signifie la détention dans une cellule avec peu de contacts avec une association pouvant leur apporter de l’aide. La rétention n’existe pas en Pologne. La loi polonaise prévoit une durée pouvant aller jusqu’à un an !!!!!!! Avec 2 bébés : c’est intolérable !
La Cour européenne des droits de l’homme a rendu plusieurs décisions condamnant la réadmission des demandeurs d’asile vers la Hongrie et vers la Grèce en raison du traitement inhumain et dégradant imposé à ces personnes réadmises mais rien pour la Pologne. Normal, en Pologne, toute tentative de visite d’observateurs a été tuée dans l’œuf sans aucune justification ni réponse !!!
De plus, de nouveaux textes européens viennent d’être adoptés et fragilisent davantage la situation de ces personnes, appelés les « Dublin II » !!! Tout cela dans le plus grand silence et la plus grande indifférence !!
Le Conseil général a été alerté et devrait intervenir pour rappeler la nécessaire protection de l’enfance.
Nous avons alerté la préfecture sur cette situation humaine particulièrement difficile mais les éléments que nous avons produits n’ont pas suffi à les convaincre d’annuler cette réadmission ou au moins d’y surseoir.
Nous vous demandons de faxer ou d’écrire un mail à l’équipe préfectorale et au Ministère de l’Intérieur afin de faire connaitre votre indignation et tenter si possible de faire changer le cours des choses. Merci de rester courtois afin de ne pas desservir la cause de la famille Choloyan.
Une pétition nationale est active (...)