Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
les nouvelles news
Tollé contre les anti-IVG de Tenon
Article mis en ligne le 21 décembre 2012

Cette fois sera-t-elle la bonne ? Des élus interpellent à nouveau la Préfecture de police pour demander l’interdiction des manifestations et prières mensuelles devant le centre IVG de l’hôpital Tenon à Paris.

Cela fait plus d’un an que des voix s’élèvent contre les manifestations régulières de militants anti-avortement devant le centre IVG l’hôpital Tenon, dans le XXe arrondissement de Paris. Il aura fallu une « vidéo qui fait le buzz » - et, sans aucun doute, le contexte du débat sur le mariage pour tous - pour redonner un nouveau souffle à la dénonciation.

C’est l’association Télé Bocal, un média local, qui a mis en ligne voilà quelques jours une vidéo de 11 minutes (ci-dessous) sur la manifestation du 24 novembre dernier. Ce rassemblement, actualité oblige, s’accompagnait de commentaires violemment hostiles au mariage pour les homosexuels et dérapant souvent vers l’homophobie.

« Complicité de la police »

Ces manifestations mensuelles (la dernière, le 15 décembre, était la 12ème du genre) devant le centre IVG de l’hôpital Tenon, rouvert au début de l’année 2011, sont organisées par l’association ’SOS Tout-petits’ et s’accompagnent de prières.

« La loi doit s’appliquer à tous : pas de prières de rue ni de manifestations homophobes. Assez des provocations de SOS tout-petits à Paris 20è »,réagit sur Twitter, ce 19 décembre, le sénateur de Paris et porte-parole du PS David Assouline. Ce 19 décembre, le groupe EELV du Conseil de Paris a adressé une lettre au Préfet de police pour dénoncer le climat « particulièrement inquiétant et inacceptable » de ces manifestations.
Pour dénoncer aussi l’attitude de la police (...)

Un précédent courrier des élus EELV, adressé le 14 février à la Préfecture de police, est resté sans réponse. La mairie du 20ème arrondissement a également, à plusieurs reprises, demandé l’interdiction de la manifestation à la Préfecture de police. Laquelle lui répond, comme en décembre 2011, qu’elle ne peut le faire car ces rassemblements ne constituent pas un office religieux. L’association SOS Tout-petits souligne pourtant qu’il s’agit bien de « prier le rosaire » devant l’hôpital Tenon, et ses tracts appellent à une « prière publique ».