
Dans une nouvelle vague de réformes régressives, le régime iranien a considérablement durci les conditions de retraite des femmes dans le cadre de la loi modifiée sur la sécurité sociale.
Selon un article du média Kartaban, la nouvelle loi, entrée en vigueur le 24 juillet 2024, impose des exigences plus sévères en matière d’âge, d’années de service et de calcul des prestations de retraite, rendant ainsi la retraite plus difficile et moins accessible pour les femmes actives dans tout le pays.
Premier cas : retraite à 45 ans avec 30 ans de service — désormais avec pénalités (...)
Deuxième cas : retraite à 42 ans désormais réservée aux ouvrières (...)
Troisième cas : retraite à 55 ans avec pension minimale complète — également restreinte (...)
Une attaque genrée contre la sécurité économique
Présentées comme des “réformes”, ces mesures introduites par le régime clérical sont perçues comme une nouvelle manifestation de la discrimination systémique à l’égard des femmes dans le système social et professionnel iranien. Plutôt que d’alléger les pressions économiques sur les travailleuses, le gouvernement choisit de leur imposer des restrictions supplémentaires, creusant davantage les inégalités et sapant leurs droits à la retraite durement acquis.