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Sauvetages ou naufrages bancaires en Belgique ?
Article mis en ligne le 20 août 2013
dernière modification le 15 août 2013

Depuis la crise financière de 2007-2008, une série impressionnante de pays est venue à la rescousse d’institutions financières privées pour « sauver le crédit et l’économie en général ». La Belgique n’a pas fait exception et, comme presque partout ailleurs, elle n’a ni fait payer les responsables ni changé les règles du jeu. On prend les mêmes et on recommence... Sauf que les populations ont de plus en plus de mal à payer la facture. (...)

Quels sauvetages bancaires en Belgique ?

Comme en Espagne, en Grèce, en Irlande, au Royaume-Uni ou encore aux États-Unis, l’écrasante majorité des élus et des médias nous a expliqué pédagogiquement qu’il fallait sauver les banques (quitte à se serrer la ceinture), ces mêmes banques qui plaidaient depuis des décennies pour « moins d’intervention de l’État » dans leurs affaires. Alors, pourquoi fallait-il les sauver ? Parce qu’« il n’y avait pas d’alternatives » nous a-t-on expliqué, tout simplement. L’épargne de nos citoyens est prisonnière de ces banques et l’économie réelle a besoin de leurs crédits... la boucle est bouclée. Voyons-voir comment les Belges sont donc passés à la caisse pour sauver « leurs » banques qui sont si importantes. (...)

quand il y a des perdants dans le « jeu » capitaliste c’est bien connu, ce sont les perdants,...ah non, pardon,...c’est la population qui paie. L’histoire de Fortis et de Dexia illustre parfaitement comment lorsqu’une banque publique en bonne santé est privatisée la valeur de ses actifs, ainsi que ses bénéfices futurs, sont sous-évalués alors que lorsqu’une institution financière privée en faillite est sauvée par le public ceux-ci sont alors sur-évalués |5|. Quand tout va bien les bénéfices vont à des mains privées, quand tout va mal on socialise les pertes...