
Julian Assange a un nouveau défenseur peu probable : Sarah Palin, l’une de ses victimes les plus connues...
"Je suis la première à admettre quand je fais une erreur",
a déclaré l’ancienne gouverneur de l’Alaska dans une vidéo de deux minutes postée sur YouTube samedi [vidéo dans l’article].
Wikileaks, le site web qu’Assange a dirigé pour diffuser des données volées, a publié des photos de famille, des messages privés et des courriels gouvernementaux piratés du compte Yahoo.com de Palin en 2008, quelques semaines après que le sénateur John McCain l’ait nommée colistière de la vice-présidence.
"J’ai fait une erreur il y a quelques années, en ne soutenant pas Julian Assange - en pensant que c’était un méchant"
a poursuivi Palin dans le clip. "Et j’ai beaucoup appris depuis... Il mérite le pardon."
Le favori conservateur a poursuivi en louant Assange pour
"ce qu’il a fait au nom du vrai journalisme, c’est aller au fond des problèmes dont le public a vraiment besoin d’entendre parler pour en tirer profit".
C’est un revirement à 180 degrés par rapport à la position républicaine d’il y a 12 ans, lorsque les partisans du GOP [Grand Old Party] vilipendaient Assange pour ce qu’ils considéraient comme un sale tour de campagne.
Mais depuis lors - et en particulier après la publication par Wikileaks de documents qui ont embarrassé Hillary Clinton et les démocrates en 2016 - certains conservateurs ont développé un étrange nouveau respect pour M. Assange, qui est accusé d’espionnage pour avoir divulgué des documents militaires américains secrets en 2010. (...)