
La Défenseure des droits, saisie par la Délégation interministérielle pour l’hébergement et l’accès au logement (DIHAL), a souhaité apporter sa contribution à l’élaboration de la Stratégie française sur l’égalité, l’inclusion et la participation des Roms. Dans un souci de cohérence au regard du contexte et du droit national, la contribution est publiée en deux volets, l’un consacré aux droits des « Gens du voyage » et l’autre à ceux des Roms migrants.
La présente contribution est consacrée aux « Gens du voyage ».
Le statut bien qu'il se fondait sur des éléments de droit objectifs (mobilité, activité pro, etc.) fut créé et visait spécifiquement toutes celles et ceux assimilés (à raison ou à tort) à des "Tsiganes, Bohémiens ou Romanichels".
— William Acker (@Rafumab) October 17, 2021
Ce statut héréditaire servait à identifier, contrôler et réprimer. Les personnes ainsi qualifiées furent ensuite assignées à résidence et/ou internées entre avril 1940 et l'été 1946. Pour partie elles furent déportées (notamment du camp de Poitiers ou du Nord de la France).
— William Acker (@Rafumab) October 17, 2021
Les éléments légaux discriminatoires ont en partie été sanctionnés par le juge constitutionnel en 2012, puis par le legislateur en 2017.
— William Acker (@Rafumab) October 17, 2021
Rappelons que le droit de vote effectif des "gens du voyage" (on parle là de citoyens français) c'est 2012, que la fin des carnets et livrets c'est 2017 (2019 avec les mesures transitoires) et que la fin du quota de 3% de "gens du voyage" par ville c'est 2015...
— William Acker (@Rafumab) October 17, 2021