
N’ayant pas reçu de réponse des organisations du Front de gauche et n’ayant pu les rencontrer, il renouvelle ses suggestions d’amendements et reste disponible pour tout contact et toute réunion de travail.
Dans le présent texte, le M’PEP veut insister sur un seul point qui conditionne la cohérence, la crédibilité et le succès d’une politique de gauche :
LE PROJET DE PROGRAMME DU FRONT DE GAUCHE DEVRAIT PRÉVOIR UN PLAN « B » EN MATIÈRE DE POLITIQUE EUROPÉENNE
La plupart des propositions faites dans le projet de programme du Front de gauche en matière de politique européenne nécessitent l’accord des 26 autres membres de l’Union européenne, ou seraient annulées par le Conseil constitutionnel car non conformes à la Constitution française. Si ces pays refusaient les propositions de la France au cas où un gouvernement de gauche serait au pouvoir, et si le Conseil constitutionnel annulait des décisions du gouvernement ou des lois votées par le Parlement français, le Front de gauche se trouverait le bec dans l’eau, sauf à prévoir un si fort mouvement social que celui-ci emporte avec lui toute la Vè République avec les traités attenants !
Pourquoi ne pas annoncer, dès maintenant, les mesures qui seraient prises si ces deux obstacles – qui se produiront à coup sûr – venaient entraver l’action de la gauche et, de nouveau, susciter une terrible déception comme en 1982-1983 ? Ne vaut-il pas mieux éclairer les citoyens, bien à l’avance, sur toutes les embuches qui peuvent empêcher la mise en œuvre de véritables politiques de gauche ? N’est-il pas préférable d’organiser sans attendre un débat public pour mobiliser la population afin qu’elle soit prête à intervenir, plutôt que d’improviser, dans l’urgence, des réponses qui auraient pu largement être anticipées ?
(...) Wikio