
Qui est contre un état d’urgence ?
Certainement pas les associations de solidarité qui demandent un réel état d’urgence, social.
Un état d’urgence qui, lui ne peut pas attendre !
Trente-quatre associations se sont positionnées clairement pour le lancement immédiat d’ « un état d’urgence social »
Florent Guéguen, directeur de la Fnars (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale, qui regroupe 870 structures) exprime un regret qui ressemble à une colère rentrée, légitime d’ailleurs :
« La question sociale et la lutte contre l’exclusion sont sorties des priorités gouvernementales » bien que « le taux de pauvreté augmente dans la population ».
33 autres organisations, dont ATD Quart monde, la Croix-Rouge française, Médecins du monde, le Secours catholique , la Fondation Abbé Pierre présents lors d’une conférence de presse ont été à l’unisson .
Ce sont 9 millions de pauvres, 3, 8 millions de mal-logés qui sont laissés pour compte.
Comme le rapporte une dépêche d’AFP :
« Les associations réclament à l’exécutif d’accorder le revenu de solidarité active (RSA) aux moins de 25 ans, quand les jeunes ont un taux de chômage double de celui de la moyenne nationale (22% contre 11) et un taux de pauvreté près de deux fois supérieur (24% contre 14, selon M. Guéguen).
Elles demandent aussi la revalorisation des aides personnalisées au logement (APL) pour les jeunes, l’élargissement de la garantie- jeunes (qui offre à des 18-25 ans un accompagnement renforcé vers l’emploi et une allocation mensuelle), ainsi que la construction de davantage de logements, et notamment de logements sociaux. »
Cet appel sera-t-il entendu ?
Beaucoup de familles sont inquiètes, désespérées.
Aucune mesure sociale à la hauteur des enjeux sociaux et humains n’est avancée. (...)