
Suite au rapport alarmiste de l’Unicef, la ministre des Affaires sociales promet d’agir pour réduire la pauvreté en France, notamment celle des enfants. Les soutiens aux familles les plus défavorisées « doivent être repensés ».
(...) Marisol Touraine annonce qu’elle réunira, à la rentrée, « tous les acteurs concernés par la lutte contre l’exclusion et la pauvreté, afin d’engager une action commune de réduction de la pauvreté et particulièrement s’agissant des enfants. »
L’Unicef a à son tour réagi, favorablement, voyant dans cette annonce « un signe très encourageant, qui devra trouver une traduction concrète pour les enfants les plus défavorisés. »
Selon l’Unicef, la France compte 8,8% d’enfants en situation de « pauvreté relative », ce qui la situe au 14ème rang des 35 pays riches étudiés. Et 10,1% des enfants français sont en situation de privation. (...)
La ministre avance déjà quelques pistes : « engager des actions très ciblées par exemple en direction des enfants qui manquent un repas par jour, habitent dans des logements insalubres, ou sont privés de soins médicaux élémentaires. »
Marisol Touraine pointe notamment du doigt deux situations qui « comportent un risque plus grand de précarité des enfants », comme le relevait le rapport de l’Unicef :
le fait de vivre dans une famille monoparentale (1 enfant pauvre sur trois en 2009 vit dans une famille monoparentale)
le fait d’avoir des parents inactifs (1 enfant pauvre sur 2 a au moins un parent inactif)
Selon la ministre, « les soutiens – financiers, organisationnels, sociaux – destinés à ces familles doivent être repensés afin d’en accroître l’efficacité. »
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