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Sud-Ouest
Libourne (33) L’immigration clandestine sous les projecteurs
Article mis en ligne le 29 octobre 2011

La compagnie La Contravention est en résidence au Liburnia cette semaine. Dernière mise au point de la pièce « Sous chambre » et premier extrait vendredi

(...) « La transposition dans le futur de ce thème à la mode, permet d’éviter de tomber dans la caricature et de réfléchir au fond de la question », explique le comédien metteur en scène Mualu Muela. (...)

Dans « Sous chambre », Joan, une femme d’une quarantaine d’années, découvre un inconnu dans son appartement. Or, la confrontation avec l’immigré est aussi une confrontation avec l’immigration. L’évolution de leur relation dans ce huis clos traduit les différents sentiments (peur, compassion, révolte, etc.) qui vont l’animer vis-à-vis de cet étranger.

Pour bousculer, et mieux interpeller, les spectateurs, Mualu Muela a délibérément écarté certaines indications d’Edward Bond. « J’ai voulu déstabiliser l’image collective de l’immigré. L’immigration n’est pas forcément liée à une couleur de peau.
(...)

Dans cette pièce, l’immigré sera donc un homme blanc, et le passeur de clandestins sera joué par une femme. « Au théâtre, je n’ai jamais appris qu’un personnage avait une couleur de peau, une nationalité ou un sexe… Cela dérange, certainement, mais cela contribue à cette réflexion sur ce que l’on est et ce que l’on représente », continue Mualu Muela qui reconnaît volontiers la difficulté des propos joués. (...)

« J’ai grandi sous la dictature de Mobutu, et comme beaucoup d’autres, je considérais la France, la Belgique et d’autres pays européens comme des démocraties idéales. Mais quand on arrive ici, on se confronte à d’énormes freins. »

(...)

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