Dans un rapport publié mercredi, l’Agence européenne pour l’environnement demande des mesures immédiates pour atténuer le risque de développer une tumeur au cerveau. Si l’agence reconnaît que les scientifiques sont divisés sur l’impact réel des ondes téléphoniques sur la santé humaine, elle estime que le principe de précaution doit prévaloir.
Consciente que la nocivité des ondes sur la santé est discutée au sein de la communauté scientifique, l’Agence européenne pour l’environnement estime néanmoins que des mesures de précaution doivent être prises dès maintenant pour réduire les risques potentiels de sorte que, si la communauté scientifique s’accorde en définitive sur un lien de causalité, il ne soit pas trop tard pour agir.
Si l’agence ne nie pas les avantages des télécommunications mobiles, elle estime que leur emploi doit s’accompagner d’une prise de conscience : les bénéfices du téléphone sans fil pourront peut-être entraîner des dégâts à grande échelle. D’où la nécessité de prendre des mesures immédiates pour réduire l’exposition du cerveau et réduire ainsi le risque de développer une tumeur au cerveau. (...)
Les recommandations de l’Agence européenne pour l’environnement surviennent quelques mois après le verdict de la Cour de cassation italienne, qui a jugé que la tumeur au cerveau dont est victime un ancien cadre d’entreprise peut avoir été causée par l’utilisation excessive (plus de six heures par jour pendant douze ans) du téléphone mobile dans le cadre de son travail. (...)