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le Figaro
Le préfet du Doubs demande la saisie de l’IGPN après le matraquage d’un « gilet jaune »
Article mis en ligne le 5 avril 2019

Une semaine après la blessure d’une manifestante septuagénaire à Nice, c’est à Besançon qu’a éclaté ce week-end une nouvelle polémique sur les violences policières.

(...) Dans une vidéo tournée par Média 25, un média indépendant franc-comtois, on peut en effet voir un membre des forces de l’ordre frapper violemment un manifestant au crâne. Le côté droit du visage en sang, le « gilet jaune » titube avant d’être pris en charge par les secours, sous les cris de protestation des personnes présentes. Diffusée sur les réseaux sociaux, la vidéo fait grand bruit. (...)

Le lendemain, la journaliste à l’origine de ces images déclare sur Twitter que le jeune homme blessé a « subi une ouverture profonde à l’arcade » nécessitant plusieurs points de suture. « Il va bien mais reste marqué psychologiquement », souligne Emma Audrey. Le principal intéressé n’a pour l’heure pas porté plainte. (...)

Dans un communiqué publié sur Twitter dans la nuit de dimanche à lundi, le préfet du Doubs annonce finalement qu’il a demandé à l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) de se pencher sur cette affaire afin d’« apporter un éclairage complet sur les circonstances dans lesquelles le bâton de défense souple a été employé ». Sa demande doit désormais être validée par le directeur général de la Police nationale pour qu’une enquête administrative soit menée par l’IGPN.

Une polémique qui fait écho à celle autour de la blessure de Geneviève Legay (...)
Après une semaine de polémique, le procureur revient sur ses propos. Évoquant « de nombreuses autres images » et la « rectification du témoignage d’un policier », Jean-Michel Prêtre ouvre une information judiciaire pour « violences volontaires ayant entraîné une ITT de plus de huit jours par dépositaire de l’autorité publique ». De son côté, le policier mis en cause exprime auprès de l’AFP ses « regrets » mais souligne avoir agi « dans le respect des ordres donnés par sa hiérarchie ». Selon les informations du Figaro, l’IGPN n’a pas été saisie dans cette affaire.