
Le 12 novembre, le « Sea Iris », un vraquier de 190 mètres de long battant pavillon panaméen, va charger au port de Bordeaux-Bassens 25 000 tonnes de maïs du Sud-Ouest (Aquitaine, Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées). Direction le Japon.
C’est nouveau. Une deuxième cargaison de 25 000 tonnes a d’ores et déjà été traitée, et l’exportateur, In Vivo (Union des coopératives), négocie 150 000 tonnes supplémentaires à destination de la Corée du Sud.
Potentiellement, ce sont donc quelque 200 000 tonnes de maïs de la région qui vont gagner l’Extrême-Orient dans les semaines et les mois qui viennent.
« Les Japonais cherchaient du non-OGM destiné à l’alimentation humaine. Nous avons pu leur donner satisfaction avec notre maïs classe A qui répond à leurs exigences en la matière. Ils sont très soucieux de la traçabilité et de la sécurité sanitaire des produits qu’ils importent », explique Rob Pierce, délégué régional d’In Vivo et responsable export. (...)
Ce nouveau débouché ravit les producteurs du Sud-Ouest. Pour autant, on ne sait pas dire aujourd’hui si la route de l’Asie restera durablement ouverte à l’avenir. Car l’aventure nippone et coréenne tient avant tout au contexte géoclimatique de la production mondiale de maïs cette année. (...)
La France produit en moyenne de 13 à 16 millions de tonnes de maïs par an, dont environ 6 millions de tonnes sont exportées, principalement au sein de l’Europe communautaire. Le Sud-Ouest représente plus du quart de la production nationale (...)