Le bisphénol S, composé chimique de la même famille que le bisphénol A, est en train de faire parler de lui suite à une révélation de la Radio Suisse Romande. Peu d’études récentes ont pourtant mesuré la toxicité pour l’Homme et pour l’environnement de cette molécule.
(...)Inconsciemment, ou profitant du manque de notoriété et d’exposition médiatique du BPS, les marques de distribution évoquées plus haut ont remplacé le BPA par le BPS dans la composition de l’encre destinée à l’impression des tickets de caisse. Échange qui n’a pas échappé aux journalistes de la Radio Suisse Romande. (...)
Mais que sait-on exactement du BPS ? Globalement, pas grand-chose, mais assez pour savoir qu’il ne devrait pas être manipulé sans protection, tout comme son frère le BPA. (...)
La nocivité pour l’Homme est une chose, celle pour l’environnement en est une autre. Une étude japonaise de 2009, conduite par Erica Danzl et ses collègues, de l’université d’Osaka, permet d’en savoir un peu plus sur la dégradation des différents bisphénols, A, S et F. Les résultats de ces expériences montrent que le BPS est celui qui se dégrade le moins dans l’environnement (en l’occurrence, l’eau de mer). Pire, aucun signe de dégradation n’a été observé pour cette molécule, indiquant que son impact sur l’environnement est durable(...) Wikio