(...) Le mensuel régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur qui ne baisse jamais les bras, comme le santon qui a inspiré son nom, a de sérieuses crampes. En clair, pour qu’il y ait à nouveau un Ravi dans la crèche à Noël, il nous faut réunir 30 000 euros dans les 3 prochains mois. Mais si on récolte 11 millions comme l’UMP, on rempile pour au moins 50 ans ! (...)
Les causes de nos difficultés sont banalement multiples : une banque plus pointilleuse sur les découverts, un système de diffusion de la presse qui implose, des institutions pas toujours empressées de défendre le pluralisme, des aides à l’emploi non renouvelées, un élu qui nous attaque en diffamation…
Et puis nous peinons toujours à convaincre suffisamment de lecteurs, habitués à la gratuité et souvent eux-mêmes soumis aux restrictions budgétaires, que la presse et son indépendance ont un coût.
La disparition ou l’avenir du Ravi est une fois de plus entre vos mains : c’est une excellente nouvelle ! Ce journal est le vôtre. C’est avec vous que nous pouvons continuer d’améliorer son contenu et sa diffusion. Les journaux font, c’est un classique, appel à leurs lecteurs : la ritournelle est inévitable, puisque la presse n’est jamais rentable. (...)