
Pour sa quatrième édition, le Festival du film social investit de nouveau les salles obscures afin de « rendre visible les invisibles ». Du 11 au 13 octobre, 24 fictions, documentaires et animations doivent être projetés dans des écoles de travail social, de Talence (Gironde) à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), mais aussi dans des cinémas, et même des établissements sociaux, à l’image de la Cité du refuge de l’Armée du salut, à Paris.
Les 21 films en compétition mettent en lumière autant de parcours singuliers : une mère au chômage qui se bat contre le placement de son fils en famille d’accueil, un jeune homme réfugié de Tchétchénie après la révélation de son homosexualité, des détenus engagés dans une création théâtrale... Alors que « trop souvent le social est associé à des sentiments tristes », le Festival du film social entend également représenter « la vitalité impossible à étouffer, le bonheur jamais perdu, la gaîté toujours là où on ne l’attend pas », comme l’écrit son président Alain Lopez.
Trois « prix de la 25e image » doivent être remis par le jury, qui est cette année présidé par Christian Gautellier, des Ceméa, et composé notamment de Joël Plantet, ancien rédacteur en chef de Lien social, ou de Nessim Chikhaoui, réalisateur du film Placés . (...)