Bon, nous y voilà, la crise de la “Grande perdition” atteint enfin son ultime étape : la confusion des esprits. Avec ses multiples déclinaisons : la régression épidermique, les réactions de défense incontrôlées, les explosions de haine et d’agressivité, la stupeur, les fuites en avant meurtrières… Les défaites ont des relents mauvais.
La crise de la “Grande perdition”, c’était d’abord, en surface, de simples ennuis de type mécanique : la finance grippée, l’économie en panne, les acquis sociaux frappés de dégénérescence pathologique.
La crise de la “Grande perdition”, c’était d’abord, en surface, de simples ennuis de type mécanique : la finance grippée, l’économie en panne, les acquis sociaux frappés de dégénérescence pathologique.
Les encéphalogrammes plats du système (...)
Le summum de la “Grande perdition” est atteint lorsque la confusion s’installe dans les esprits mêmes de ceux qui croient défendre des intérêts (ah, l’aide “illimitée” des banques centrales !). Regardez bien aussi ce qui se passe au Mali. Ces reconquêtes de villes… sans combat. Cette progression dans le sable et les cailloux vers le nord désertique… sans opposition.
Nos stratèges politiques ignorent-ils que les combattants de l’ombre ne font jamais face, mais attaquent… dans l’ombre ? Ignorent-ils qu’outre les terroristes, le désert va être aussi leur ennemi, à eux et à leur matériel ? Ignorent-ils que la saison dans la région va changer à leur désavantage dès avril ? Puissent-ils méditer cette sentence de Robert Fisk :
« Il [Moktar Belmokhtar, nouveau chef emblèmatique des terroristes, ndlr] avait appris que les guerres ne connaissent pas forcément de fin, que la victoire est consacrée par l’humiliation de vos ennemis, plutôt que par des conquêtes militaires. »