Vous avez remarqué que les grandes envolées sur les paradis fiscaux sont tombées dans l’oubli, toutes ces déclarations tonitruantes n’étaient bien évidemment que de l’esbroufe. Rien n’a réellement été fait pour combattre le blanchiment de l’argent sale.
La finance mondialisée brasse l’argent sale (organisations criminelles, drogue, dissimulation et évasion fiscale, commissions occultes, corruption…) comme jamais, et couvre ses exactions en plaçant ses sbires aux plus hauts postes des Etats et de l’Europe. Dans les instances européennes jusqu’au sein des Etats, de nombreuses personnalités sont d’une manière ou d’une autre proche de Goldman Sachs la célèbre banque d’affaires américaines ou d’autres organismes financiers.
Tout est décidé par les banquiers, c’est un gouvernement de l’ombre qui ne rend aucun compte et qui bien sûr n’est pas élu ! En clair : c’est le Cartel bancaire qui gouverne officieusement les pays de la zone européenne, c’est à dire que les peuples sont soumis à la dictature de la finance. La finance ne veut plus être relayée par des politiciens professionnels, elle veut diriger directement les pays. Son programme est de tout privatiser et de saigner le peuple à son seul profit, en soumettant les nations à son dictat. Cela va générer une récession et une perte de souveraineté des Etats, qui grossira les rangs de l’extrême droite nationaliste. Et l’extrême-droite est assez habile pour détourner la colère des peuples sur des bouc-émissaires. Nulle part en Europe l’extrême droite n’est au coté des travailleurs en lutte, toujours absente des combats ouvriers. L’extrême droite, ici comme partout, est bien du côté des puissants, des financiers, des exploiteurs et ses discours ne servent qu’à faciliter leur tâche, en divisant les victimes de leur crise pour ensuite appliquer les pires politiques de privatisation, de baisse des salaires, de suppression d’emplois.
La fameuse dérégulation financière a assuré l’indépendance des banques centrales, (...)