Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Greek crisis
L’obsolescence de l’homme
Article mis en ligne le 25 août 2013

Depuis nos cinq hôpitaux athéniens supprimés de la semaine dernière, le temps est à l’évacuation des malades. “Il faut dire que les sociétés ne changent pas facilement et tous ceux, qui n’arrivent pas à s’adapter, alors ils meurent”, avait déjà affirmé dans un tweet Adonis Georgiadis, ministre de la “Santé” d’Antonis Samaras et ancien du parti d’extrême-droite, LAOS. Août finissant, été décidément rigide et... murmure troïkanne : “C’est la compétitivité qui compte avant tout, la Grèce n’est plus un problème, même si, sa population devrait disons-le diminuer suite à la politique d’ajustement économique qui d’ailleurs, est loin de s’achever”.

Donc la mort, rien que la mort et pas que dans l’âme. “Autrefois, c’était des chars, à présent ce sont les banques”, d’après ce graffiti d’un mur d’Athènes, ayant valeur de marqueur socioculturel dans un sens. Nous finissons par comprendre peu à peu. En attendant, les rues d’Athènes restent encore assez vides. Nous attendons la reprise... de la crise avec la rentrée “définitive” pour lundi prochain, ou pour celui d’après. Et nos écrivains, à l’instar de Yannis Xanthoulis, remarquent enfin que cet été, même la pleine lune des aoûtiens romantiques, n’aurait pas accompli son habituel (petit) miracle, “Quotidien des Rédacteurs” du 24 août. (...)