Depuis nos cinq hôpitaux athéniens supprimés de la semaine dernière, le temps est à l’évacuation des malades. “Il faut dire que les sociétés ne changent pas facilement et tous ceux, qui n’arrivent pas à s’adapter, alors ils meurent”, avait déjà affirmé dans un tweet Adonis Georgiadis, ministre de la “Santé” d’Antonis Samaras et ancien du parti d’extrême-droite, LAOS. Août finissant, été décidément rigide et... murmure troïkanne : “C’est la compétitivité qui compte avant tout, la Grèce n’est plus un problème, même si, sa population devrait disons-le diminuer suite à la politique d’ajustement économique qui d’ailleurs, est loin de s’achever”.
Donc la mort, rien que la mort et pas que dans l’âme. “Autrefois, c’était des chars, à présent ce sont les banques”, d’après ce graffiti d’un mur d’Athènes, ayant valeur de marqueur socioculturel dans un sens. Nous finissons par comprendre peu à peu. En attendant, les rues d’Athènes restent encore assez vides. Nous attendons la reprise... de la crise avec la rentrée “définitive” pour lundi prochain, ou pour celui d’après. Et nos écrivains, à l’instar de Yannis Xanthoulis, remarquent enfin que cet été, même la pleine lune des aoûtiens romantiques, n’aurait pas accompli son habituel (petit) miracle, “Quotidien des Rédacteurs” du 24 août. (...)